• Saint Joseph.

    La statue de Saint Joseph, en porcelaine  appartement à la famille Félix a été dans la crèche de Noël pendant plus de 60 ans. Placée plus tard dans la grotte familiale de Quatre Bornes , elle s’est brisée pendant notre voyage en France, en 2006. Il ne nouis reste que cette image.

     

    Saint Joseph, priez pour nous; guérissez -nous, protégez nos enfants, nos petits enfants et nos arrières petits enfants. Faites que nos parents et amis qui ne suivent plus leur religion, retrouvent la Foi. 

     

    Saint Joseph. <o:p></o:p>

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    Edité par Sténio Félix. <o:p></o:p>

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    Ce livre rend hommage au « plus grand saint après Marie. » Joseph c’est la discipline, la simplicité, l’humilité et surtout la fidélité et l’efficacité silencieuse. C’est étrange qu’il existe peu  de grandes cathédrales, de Basiliques, et de grandes églises dédiées à saint Joseph. Cependant dans la plupart des églises, même les plus modestes,  on trouve une statue du grand saint. L’evangile ne dit que quelques mots de Joseph, époux de Marie et père nourricier de Jésus ; il n’en cite aucune parole. Mais il souligne : Joseph est « un homme juste » (Mt 1 :19)<o:p></o:p>

    C’est à Joseph qu’est dévolu le rôle d’avoir par choix de Dieu, la garde et la protection du plus précieux trésor de l’humanité : Jésus, le Rédempteur, et la Bienheureuse Marie, sa très sainte Mère. « Ne crains pas, Joseph, fils de David, de prendre avec toi, Marie, ton épouse. Ce qui a été engendré en elle est l'ouvrage du Saint-Esprit. »  <o:p></o:p>

    « Ces grâces, ces prérogatives spirituelles de saint Joseph sont grandes, éminentes, certaines, et exclusivement siennes, qu’elles n’ont pas été données à n’importe quel autre Saint. »
    Educateur de Jésus, il est donc naturel que les chrétiens croient qu’il connaît encore le chemin du Cœur de son fils adoptif et peut intervenir en faveur de ceux qui sollicitent son aide. Sainte Thérèse d'Avila l’a souligné: « Il me semble que Dieu accorde aux autres saints la grâce de nous secourir dans tel ou tel besoin, mais je sais par expérience que saint Joseph nous secourt en tout. Il paraît donc que Dieu souhaite que nous comprenions que comme Il était obéissant à Joseph quand Il était sur terre, maintenant dans Ciel, Dieu accorde tout ce que  Joseph demande.   <o:p></o:p>

    D'autres personnes, sur mon conseil, se sont  tournées vers saint Joseph et ils ont eu la même expérience; et maintenant il y a beaucoup de gens qui l'honorent et continuent à découvrir que ce que j'ai dit est vrai. »    <o:p></o:p>

    "Jésus a tellement de charité qu’il ne peut refuser les prières de Joseph » disait saint Bernard.                                                <o:p></o:p>

    J’ai proposé une chronologie de saint Joseph, de sa naissance à notre temps. On trouvera aussi des traductions des messages de grands visionnaires, sainte Thérèse d’Avila, Marie d’Agreda, sainte Brigitte. J’ai inclus des traductions des  apocryphes concernant Joseph, notamment le  Protévangile de Jacques, Histoire de Joseph le Charpentier et l’Evangile de Thomas, qui datent du 2e siècle, comme étant des textes historiques sans  vouloir aucunement les accepter comme étant véridiques. <o:p></o:p>

    J’ai inclus également des traductions des deux encycliques sur saint Joseph. Encyclique Quanquam Pluries, du pape Léon XIII. 1889. Encyclique  Redemptoris Custor, du pape Jean Paul II. 1989. <o:p></o:p>

    De nombreux livres paraissent depuis quelques années, sur saint Joseph. La dévotion à ce grand saint ne cesse donc de s’accroître.  Allez à Joseph !   <o:p></o:p>

     « Que vous êtes chéri de Dieu, puisqu'il vous confie ces trois grands dépôts : la virginité de Marie, la Personne de Son fils unique, le secret de tout son mystère. » <o:p></o:p>

    Bossuet, Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même.<o:p></o:p>

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    Le nom Joseph vient de l'hébreu yosseph, 'Dieu ajoutera'.<o:p></o:p>

    Deux autres noms ont été attribués à Joseph de l’Ancien Testament, "Tsaphnath-Paaneah" et "Abrek!" <o:p></o:p>

    Le pape Léon III, dans l’encyclique de 1889 sur Joseph de Nazareth avait indiqué que le Joseph de l’Ancien Testament préfigurait le Joseph du Nouveau Testament,<o:p></o:p>

    "Tsaphnath-Paaneah": "Révélateur des choses cachées" et "Sauveur de notre âge." "Abrek!": "Père du Roi," Serviteur de la maison Royale"
    Tout ce que l’on connaît de saint Joseph, l’époux de la Sainte Vierge nous vient des Evangiles.<o:p></o:p>

    Saint Marc n'en dit rien du tout, saint Jean ne le cite que deux fois. (Jn 1,45 ; 6,42) Il est vrai que ces deux évangélistes commencent leur récit (après un prologue) au début de la vie publique de Jésus. Dans Matthieu, on trouve 25 citations de dans saint Luc, 17 mentions de saint Joseph. <o:p></o:p>

    Malgré son humble occupation, St. Joseph descendait de David. (Matthieu 1: 1-16 et Luc. 3 : 23-38)<o:p></o:p>

    L’Ange qui lui a annoncé la venue de Jésus l’a appelé "Fils de David,"<o:p></o:p>

    Joseph était un Juif pieux, un charpentier de métier, un travailleur manuel. "N’est t-il pas le fils du charpentier?" (Matthieu 13:55) Les Évangiles utilisent le mot grec Tekton qui veut dire " l'entrepreneur "  Il a été suggéré qu'il a pu être maçon ou un ouvrier en métaux, ou un entrepreneur en bâtiment. Les écrits de Martyr Justin qui est né en Palestine 100, qui révèle qu'il a vu des charrues et des attelles encore en usage lesquels ont été fabriqués  dan un atelier de  charpentier à Nazareth. <o:p></o:p>

    Jésus a confié Marie au soin de Joseph, et on croit généralement que Joseph est mort d'une mort naturelle après la visite à Jérusalem quand Jésus avait douze ans, (Luc 2:41-51), mais avant le Baptême de Jésus, quand Il avait  trente ans. L'influence de Joseph pendant ces années sont considérables. Quand Jésus a parlé de Dieu comme étant un Père affectueux, il utilisait le mot qu'il avait appris comme un enfant pour désigner Joseph en premier. Joseph est  comme un témoignage de valeur de l'homme simple, et surtout de " la paternité ".<o:p></o:p>

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    Saint Joseph était toujours obéissant toujours aux désirs de Dieu. Quand l’ange lui apprit la vérité, il accepta sans hésitation à prendre la Sainte Vierge avec lui comme sa femme. Plus tard, quand il apprit par l’Ange que sa famille était en danger il abandonna tous ses biens pour s’enfuir dans un pays étranger. Il demeura  patiemment en Egypte avec la Sainte Vierge et Jésus jusqu’au jour où l’Ange lui ordonna de revenir, tout danger ayant été écarté. (Matthieu 2:13-23) <o:p></o:p>

    Saint Joseph aimait Jésus et craignant pour sa sécurité, il alla s’établir dans un petit village à Nazareth. Quand Jésus s’attarda au Temple il devait partager l’anxiété de la Sainte Vierge en le cherchant pendant trois jours.. (Lc 2:48) <o:p></o:p>

    Saint Joseph considérait Jésus comme son propre fils. Les habitants de Nazareth disaient de Jésus "N’est-il pas le fils de Joseph?" (Lc 4:22) <o:p></o:p>

    Saint Joseph suivait sa religion et se rendait chaque année pour la Pâque à Jérusalem.<o:p></o:p>

    Joseph est le patron des mourants car, quand il est mort la Sainte Vierge et Jésus étaient à ses côtés. Une situation unique et privilégiée pour un homme. <o:p></o:p>

    Joseph est aussi le patron de l’Eglise universelle, des pères, des charpentiers et de la justice sociale.<o:p></o:p>

    On célèbre deux fêtes pour saint Joseph. Le 19 mars pour l’époux de la Vierge Marie, et le 1er mai pour Joseph le travailleur. <o:p></o:p>

    Les premières traces de dévotions à St Joseph viennent de l’Orient. Nicephore Calliste dit que dans la basilique construite par Sainte Hélène  il y avait un grand oratoire en honneur de St Joseph.  En Occident le nom de Joseph (Nutritor Domini) est inscrit dans les martyrologues du 9e et 10e siècles et une église  a été dédié en son honneur à Bologne en 1129. La dévotion d’abord restreinte, prendra de l’essor  depuis Saint Bernard, St Thomas d’Aquin, Sainte Gertrude et sainte Brigitte de Suède. La fête est élevée au rang de double rite par Innocent VIII (1484-92), en  1621, une fête d’obligation sur la demande de Ferdinand III,  Léopold I et le roi Charles II d’Espagne. Fête double de deuxième classe par le pape Clément XI. (1700-21) Bénédicte XIII, en 1726, a introduit le nom de Joseph dans la litanie des Saints.  <o:p></o:p>

    Pie IX étendit à toute l’Eglise la Fête du patronage. Et en décembre 1870, déclara Joseph patron de l’Eglise. Et sa fête devient une double de première classe. (1847) Pie X  a approuvé le 18 mars 1909, une litanie en honneur de saint Joseph. Il est également fêté le 1er mai, jour de la fête du travail, suite à une décision de Pie XII prise en 1955.<o:p></o:p>

    On ne connaît rien d’autre à propos de ce saint homme sauf qu’il est considéré dans l’Evangile comme un "homme juste." (Mt 1:18) <o:p></o:p>

    Joseph était plein d’attention pour sa famille. Quand il apprit que la Sainte Vierge attendait un enfant et qu’il ignorait encore qu’elle allait mettre au monde le Fils de Dieu il offrit le divorce selon la loi. Il voulait prévenir des souffrances à la Sainte Vierge et songeait à sa sécurité, car les femmes accusées d’adultère pouvaient être condamnées au lynchage. (Matthieu 1:19-25) <o:p></o:p>

    Les évangiles nous montrent Joseph dans plusieurs épisodes importants du Nouveau Testament : la Fuite en Egypte, la visite des Rois Mages, la Présentation au Temple, etc.<o:p></o:p>

    Les évangiles apocryphes (Protévangile de Jacques et Histoire de Joseph le Charpentier) nous racontent un épisode intéressant : lorsqu'il s'agit de trouver un époux à Marie, les prétendants se présentent et Joseph est choisi car son bâton de marche est le seul à fleurir. C'est ainsi qu'il est représenté sur le tympan du portail de Notre-Dame de Paris. <o:p></o:p>

    Joseph est vénéré en Orient à partir du IVe siècle, mais il faut attendre Thérèse d'Avila pour que son culte se répande en Occident. Le Mexique l'adopte comme patron en 1555 à cause de l'influence des jésuites. Il deviendra également le patron du Canada en 1624.<o:p></o:p>

    Représentation du saint.<o:p></o:p>

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    Le Moyen Age ne représente Joseph que dans les scènes familiales classiques. Il est parfois représenté en vêtements sacerdotaux lorsqu'il assiste à la circoncision de Jésus. <o:p></o:p>

    Aux XIIIe et XIVe siècles, Joseph est barbu, âgé et coiffé d'un chapeau pointu. <o:p></o:p>

    La fin du Moyen Age met souvent en scène le mariage de Joseph et Marie. <o:p></o:p>

    A partir de Thérèse d'Avila (XVIe), Joseph est représenté avec Jésus enfant et tenant un lis à la main. La représentation la plus classique le montre en artisan, tenant une cognée de la main gauche et la main de Jésus de la main droite.<o:p></o:p>

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    Attributs du saint. <o:p></o:p>

    Bâton de pèlerin (parfois feuillu ou fleuri), bâton surmonté d'une croix, scie (scie "Saint-Joseph)" et autres outils de charpentier, lis (symbole de chasteté) lorsqu'il est représenté avec Jésus enfant. <o:p></o:p>

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    La Mission de saint Joseph. <o:p></o:p>

    Voici le serviteur fidèle et prudent, que le Seigneur a établi sur sa famille. Lc 12, 42<o:p></o:p>

    St. Joseph est l’homme choisi entre tous, pour tenir lieu de père à l’Enfant Jésus et d’époux à la Vierge Immaculée. Cette mission incomparable, renferme tous les titres de sa grandeur. Saint Joseph a concouru à la réalisation du plan de la Providence, en cachant à l’ennemi du genre humain le secret de l’Incarnation du Fils de Dieu.  <o:p></o:p>

    Grâce au mariage légal que Joseph a contracté avec Marie, l'antique serpent n'a pas connu l'accomplissement de la prédiction du prophète Isaïe: «Une vierge concevra et enfantera un fils qui s'appellera Dieu avec nous, Emmanuel.» Cette vocation ne ressemble à aucune autre; elle fait de saint Joseph un homme à part. Il a veillé sur l'Enfant et la Mère; il les a soustraits à tous les périls, les a guidés sur la terre étrangère et les a ramenés en Israël. Dépositaire de la confiance de Dieu, il est l'ange visible de la Sainte Famille. Combien doit être puissant devant le trône de grâce le serviteur fidèle auquel Dieu a donné en garde les trésors du ciel et de la terre!<o:p></o:p>

    La mission angélique que saint Joseph a remplie à l'égard de la Sainte Famille se perpétue dans l'Église ; Car les vocations de Dieu sont irrévocables; et ce que les Saints ont été sur la terre, ils le seront éternellement au ciel. Toujours Joseph sera le mandataire de Dieu, l'instrument de la Providence. Il veille sur les enfants de l'Église comme il a veillé sur le berceau de Bethléem ; Il les préserve des embûches de l'ennemi, pourvoit à leurs besoins spirituels et temporels, console les douleurs de l'exil et ramène les pèlerins de ce monde dans la céleste patrie. Saint Joseph est surtout le modèle et le guide des âmes intérieures. Adressons-nous à lui pour demander l'amour d'une vie cachée, la science de la prière et du culte de Dieu. Ce serait peu d'honorer saint Joseph par nos fervents hommages, si nous ne cherchions pas à mériter sa paternelle protection.<o:p></o:p>

    Dans la tradition chrétienne, Joseph est l'époux de Marie, celle qui devint la mère de Jésus. Les deux jeunes gens étaient fiancés quand un ange - un messager de Dieu - apparut un jour à Marie pour lui annoncer qu'elle était choisie pour une vocation très spéciale: Mettre au monde un enfant qui serait Fils de Dieu. Ce qui se réalisa neuf mois plus tard. Joseph devint donc, à la naissance de Jésus, son père nourricier, son premier éducateur, son maître de vie. Il fut le gardien de la Sainte Famille.
    On connaît son attachement et sa fidélité à Marie: il vécut avec sa jeune épouse en acceptant le mystère de la conception et de la naissance de l'enfant; il manifesta sa responsabilité envers Jésus et sa mère en les amenant avec lui en Égypte pour les protéger contre la fureur meurtrière du roi Hérode, alors roi des Juifs, assujettis à l'empereur romain. Il s'inquiéta de la perte temporaire de son fils quand il le conduit au temple, pour la première fois, à ses douze ans. Ce sont là les quelques traits que les évangiles aient retenus de lui.
    Cette image d'humble et fidèle serviteur influence la dévotion que lui portent aujourd'hui les chrétiens par le monde. Dans plusieurs pays, des églises, des sanctuaires et des lieux de pèlerinages lui ont été consacrés. L'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal est aujourd'hui le plus important de tous ces lieux de dévotion dédiés à saint Joseph dans le monde.
    On peut comprendre que le frère André, fondateur de l'Oratoire, lui-même humble, pauvre et effacé, fût attiré par la personnalité d'un saint qui, dans certaines dimensions, malgré de grandes différences, ressemblait pourtant à la sienne.<o:p></o:p>

    Joseph (fête, le 19 mars) est le père nourricier de Jésus. Initialement répandue en Orient, la dévotion à Joseph s'amplifia en Occident à partir du XIVe siècle. Joseph est le patron des menuisiers. Dans le comté de Nice, le nérion-laurier porte le nom de "fleur de saint Joseph". <o:p></o:p>

    Le frère Brochard, OMI (missionnaire Oblat), a sculpté cette statue de saint Joseph vers 1870. Il s'agit d'une des premières sculptures sur bois faite pour une église en Alberta. À l'époque, le frère Brochard vivait à l'évêché catholique de saint Joseph, était de ces homme simples sur qui Dieu a compté pour faire de grandes choses. Il a fait exactement ce que le Seigneur voulait qu'il fasse, dans  chaque événement de sa vie <o:p></o:p>

    Bien que St. Joseph descend de la royauté, ce n'était pas un titre de rang ou de richesse. Tout ce qui est connu au sujet de Joseph suggère qu'il était pauvre. Il n’était pas fortuné, car quand il emmena Jésus au Temple pour être circonscrit et à la Sainte Vierge d’être purifié, comme c’était la coutume, il offrit comme sacrifice une paire de pigeons, car il n’avait pas les moyens d’offrir un agneau. (Luc 2:24) La famille de Joseph était de  Bethléem en Judée, mais il s'était déplacé à Nazareth en Galilée pour travailler comme entrepreneur de bâtiment. Il n'y a aucune raison de penser  qu'il avait plus de 40 ans  quand il a épousé Marie qui pouvait avoir 15-20 ans. Matthieu mentionne l'annonce à Joseph de la conception de Marie, la visite des Mages, la fuite en  Egypte et le retour à Nazareth. Luc donne des détails de la naissance du Christ, la Présentation, la disparition temporaire de Jésus à Jérusalem à l'âge de douze ans. Après cet épisode de la vie de Jésus, Joseph n'est plus mentionné dans les pages de l'Évangile. Aucune mention de Joseph n'étant faite  pendant le ministère de Jésus ou sa Passion, il est présumé qu'il était déjà mort avant ces évènements.  <o:p></o:p>

    Ce qui Joseph savait de Jésus c'était un enfant sans défense, un tout petit enfant, un garçon. Nous ne savons pas pour certain ce que Joseph savait ou comprenait au sujet de la mission de l'Incarnation, mais il savait que son fils était, d'une façon ou d'une autre, le Fils de Dieu, et les promesses de ce Dieu en Israël seraient accomplies à travers Lui. Comme un Juif dévot dans la lignée du Roi David, Joseph connaissait les promesses messianiques des Prophètes, et il était au courant de la prophétie de l'ange à Marie: " Vous concevrez  un fils, et le nommer Jésus. Il sera un puissant, et sera appelé le Fils du plus Haut. Le Seigneur  Dieu lui donnera le trône de David son père, et il régnera à  jamais dans la maison de Jacob. Son royaume  n'aura pas de fin ". <o:p></o:p>

    Joseph a un rôle effacé dans les Evangiles. Seuls, Matthieu et Luc parlent du rôle de Joseph la naissance de Jésus ; Il est ensuite mentionné rarement dans Jean quand on dit de Jésus : N’est -il pas le fils de Joseph ? <o:p></o:p>

    Selon saint Epiphanie, il serait mort dans la douzième année de la vie de Jésus. Un des apocryphes, Histoire de Joseph le Charpentier consacre un long chapitre à sa mort qui serait survenue à l’âge de cent onze ans alors que le Christ avait 19 ans. C’est Dieu qui a choisi le nom de Jésus et qui a ordonné à Joseph de le nommer ainsi. Dieu avait déjà ordonné à Zaccharie d’appeler son fils Jean. C’est Joseph qui doit cependant le nommer légalement pour devenir son fils adoptif. <o:p></o:p>

    Au 2e siècle le proto évangile de Jacques et l’Evangile de Pierre soutenait que Joseph avait déjà été marié et avait eu des enfants. Les sœurs et les frères de Jésus dont parlent les évangiles seraient donc ses demi frères et ses demi sœurs. Cette thèse amène a  penser que Joseph était âgé au moment de la naissance du Christ. Le protoévangile de Jacques et d’autres apocryphes ne sont pas acceptés par l’Eglise. Saint Joseph est vénéré comme un homme non marié n’ayant épousé que la Vierge Marie. La bible ne donne aucune indication de l’âge de Joseph à sa mort.<o:p></o:p>

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    Généalogie de saint Joseph. <o:p></o:p>

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    Deux évangélistes, Matthieu et Luc ont donné des détails de la généalogie de Saint Joseph. <o:p></o:p>

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       Matthieu 1. <o:p></o:p>

            Luc 3.<o:p></o:p>

    1. Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham. <o:p></o:p>

    23 Jésus avait environ trente ans lorsqu'il commença son ministère , étant, comme on le croyait, fils de Joseph, fils d'Héli,<o:p></o:p>

    2 Abraham engendra Isaac; Isaac engendra Jacob; Jacob engendra Juda et ses frères; <o:p></o:p>

    24 fils de Matthat , fils de Lévi, fils de Melchi, fils de Jannaï, fils de Joseph,<o:p></o:p>

    3 Juda engendra de Thamar Pharès et Zara; Pharès engendra Esrom; Esrom engendra Aram; <o:p></o:p>

    25 fils de Mattathias , fils d'Amos, fils de Nahum, fils d'Esli, fils de Naggaï,<o:p></o:p>

    4 Aram engendra Aminadab; Aminadab engendra Naasson; Naasson engendra Salmon; <o:p></o:p>

    26 fils de Maath , fils de Mattathias, fils de Sémeï, fils de Josech, fils de Joda,<o:p></o:p>

    5 Salmon engendra Boaz de Rahab; Boaz engendra Obed de Ruth; <o:p></o:p>

    27 fils de Joanan , fils de Rhésa, fils de Zorobabel, fils de Salathiel, fils de Néri,<o:p></o:p>

    Obed engendra Isaï; Isaï engendra David. Le roi David engendra Salomon de la femme d'Urie; <o:p></o:p>

    28 fils de Melchi , fils d'Addi, fils de Kosam, fils d'Elmadam, fils D'Er,<o:p></o:p>

    7 Salomon engendra Roboam; Roboam engendra Abia; Abia engendra Asa; <o:p></o:p>

    29 fils de Jésus , fils d'Éliézer, fils de Jorim, fils de Matthat, fils de Lévi,<o:p></o:p>

    8 Asa engendra Josaphat; Josaphat engendra Joram; Joram engendra Ozias; <o:p></o:p>

    30 fils de Siméon , fils de,Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d'Éliakim<o:p></o:p>

    9 Ozias engendra Joatham; Joatham engendra Achaz; Achaz engendra Ézéchias; <o:p></o:p>

    31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Nathan, fils de David,<o:p></o:p>

    10 Ézéchias engendra Manassé; Manassé engendra Amon; Amon engendra Josias; <o:p></o:p>

    32 fils d'Isaï , fils de Booz, fils de Salmon, fils de Naasson,<o:p></o:p>

    11 Josias engendra Jéchonias et ses frères, au temps de la déportation à Babylone. <o:p></o:p>

    33 fils d'Aminadab, fils d'Admin, fils d'Arni, fils d'Esrom, fils de Pharès, fils de Juda,<o:p></o:p>

    12 Après la déportation à Babylone, Jéchonias engendra Salathiel; Salathiel engendra Zorobabel; <o:p></o:p>

    34 fils de Jacob, fils d'Isaac, fils d'Abraham, fis de Thara, fils de Nachor,<o:p></o:p>

    13 Zorobabel engendra Abiud; Abiud engendra Éliakim; Éliakim engendra Azor; <o:p></o:p>

    35 fils de Seruch, fils de Ragau, fils de Phalek, fils d'Éber, fils de Sala,<o:p></o:p>

    14 Azor engendra Sadok; Sadok engendra Achim; Achim engendra Éliud; <o:p></o:p>

    36 fils de Kaïnam, fils d'Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamech,<o:p></o:p>

    15 Éliud engendra Éléazar; Éléazar engendra Matthan; Matthan engendra Jacob; <o:p></o:p>

    37 fils de Mathusala, fils d'Énoch, fils de Jared, fils de Maléléel, fils de Kaïnan<o:p></o:p>

    16 Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ.<o:p></o:p>

    38 fils d'Énos, fils de Seth, fils d'Adam, fils de Dieu.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Chez St. Luc, on trouve sept fois onze générations, chez St. Matthieu trois fois 14 générations.  <o:p></o:p>

    Matthieu 1:16:
    16 Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ.                                       <o:p></o:p>

    Luc 3:23:
    23 Jésus avait environ trente ans lorsqu'il commença son ministère, étant, comme on le croyait, fils de Joseph, fils d'Héli.                                                                                        Cette apparente contradiction peur être expliquée ainsi : Dans Matthieu, il semble que la généalogie de Jésus est donnée par les descendants de la Vierge Marie. Dans Luc elle est plutôt donnée par les descendants de Joseph. Les deux généalogies ont un ancêtre commun : David. Jésus est donc un descendant de David, par sa Mère. Joseph est également un descendant de David.    <o:p></o:p>

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    Naissance de Jésus Christ.<o:p></o:p>

    Récit des Evangélistes.<o:p></o:p>

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    Sur la Nativité et l'enfance de Jésus.<o:p></o:p>

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    Ce que nous savons de l'enfance du Christ, nous le devons aux Evangiles selon St. Luc et selon St. Matthieu. St. Luc commence avec un récit de la naissance de St. Jean -Baptiste, car l'histoire de Jésus Christ commence avec la prédication de son précurseur. St. Luc y insère aussi les cantiques de Marie et de Zacharie<o:p></o:p>

    C’est ensuite l’Annonciation à Marie. <o:p></o:p>

    Il présente une généalogie de Jésus. Puis il parle des difficultés de Joseph à accepter la grossesse de sa fiancée. Il reçoit le message d'un ange, qui le rassure et lui donne des directives. . St. Luc écrit peu sur la  naissance de Jésus. St. Matthieu n’en parle même pas  et mentionne plutôt l'adoration des Mages. La fuite en Egypte, le massacre des enfants innocents, et le retour à Nazareth sont mentionnés. L'EVANGÉLISTE cite des prophéties de l'Ancien Testament pour établir que Jésus est vraiment le Christ.
    St. Marc et St Jean ne mentionnent nullement l'enfance de Jésus. Tous deux commencent leur récit par le témoignage de St. Jean-Baptiste.
    Le récit de Jésus à douze ans dans le temple est propre à St. Luc. L'enfant, "croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui". <o:p></o:p>

    Au début des deux Evangiles mentionné sil est mentionné que Jésus a plus tard appris le métier de charpentier et qu'il a eu des frères et sœurs.  « Ce vide, créé par la curiosité, a été rempli par les évangiles apocryphes de  l’enfance »<o:p></o:p>

    Le Protévangile de Jacques a été condamné par l'Eglise, mais est, parmi les apocryphes, le texte le plus remarquable par ses qualités littéraires. Le deuxième texte ayant eu une certaine influence est l'Evangile de l'enfance selon Thomas qui consiste essentiellement en des histoires merveilleuses de l'enfance proprement dite. Ici, Jésus est déjà le Seigneur qui fait des miracles.
    Le livre qui a le plus marqué les idées des chrétiens est celui qu'on nomme Pseudo-Matthieu. Bien que résultat d'une rédaction assez tardive, à savoir dans le VIIIème ou IXème siècle, ce texte fut le plus répandu. Il regroupe les légendes antérieures, il les a purifiées. Il a introduit le bœuf et l'âne dans le folklore de Noël.
    C’est l'Evangile arménien qui présente les mages comme des rois, et qui les nomme Melkon, Balthazar et Gaspard.  <o:p></o:p>

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    Joseph et la Nativité dans la Bible. <o:p></o:p>

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    Matthieu.1. <o:p></o:p>

    18. Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint Esprit, avant qu'ils eussent habité ensemble. <o:p></o:p>

    19 Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. <o:p></o:p>

    20 Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint Esprit; <o:p></o:p>

    21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. <o:p></o:p>

    22 Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: <o:p></o:p>

    23 Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous. <o:p></o:p>

    24 Joseph s'étant réveillé fit ce que l'ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui. <o:p></o:p>

    25 Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le  Jésus. <o:p></o:p>

    Matthieu 2.<o:p></o:p>

    1. Jésus étant né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, <o:p></o:p>

    2 et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer. <o:p></o:p>

    3 Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. <o:p></o:p>

    4 Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s'informa auprès d'eux où devait naître le Christ. <o:p></o:p>

    5 Ils lui dirent: A Bethléem en Judée; car voici ce qui a été écrit par le prophète: <o:p></o:p>

    6 Et toi, Bethléem, terre de Juda, Tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, Car de toi sortira un chef Qui paîtra Israël, mon peuple. <o:p></o:p>

    7 Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et s'enquit soigneusement auprès d'eux depuis combien de temps l'étoile brillait. <o:p></o:p>

    8 Puis il les envoya à Bethléem, en disant: Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant; quand vous l'aurez trouvé, faites le moi savoir, afin que j'aille aussi moi-même l'adorer. <o:p></o:p>

    9. Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l'étoile qu'ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu'à ce qu'étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s'arrêta. <o:p></o:p>

    10 Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie. <o:p></o:p>

    11 Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. <o:p></o:p>

    12 Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. <o:p></o:p>

    13. Lorsqu'ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit: Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Égypte, et restes-y jusqu'à ce que je te parle; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. <o:p></o:p>

    14 Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Égypte. <o:p></o:p>

    15 Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: J'ai appelé mon fils hors d'Égypte. <o:p></o:p>

    16. Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléem et dans tout son territoire, selon la date dont il s'était soigneusement enquis auprès des mages. <o:p></o:p>

    17 Alors s'accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète: <o:p></o:p>

    18 On a entendu des cris à Rama, Des pleurs et de grandes lamentations: Rachel pleure ses enfants, Et n'a pas voulu être consolée, Parce qu'ils ne sont plus. <o:p></o:p>

    19. Quand Hérode fut mort, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, en Égypte, <o:p></o:p>

    20 et dit: Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et va dans le pays d'Israël, car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts. <o:p></o:p>

    21 Joseph se leva, prit le petit enfant et sa mère, et alla dans le pays d'Israël. <o:p></o:p>

    22 Mais, ayant appris qu'Archélaüs régnait sur la Judée à la place d'Hérode, son père, il craignit de s'y rendre; et, divinement averti en songe, il se retira dans le territoire de la Galilée, <o:p></o:p>

    23 et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par les prophètes: Il sera appelé Nazaréen. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Luc 1 26-39<o:p></o:p>

    26. Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, <o:p></o:p>

    27 auprès d'une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. <o:p></o:p>

    28 L'ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi. <o:p></o:p>

    29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. <o:p></o:p>

    30 L'ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. <o:p></o:p>

    31 Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. <o:p></o:p>

    32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. <o:p></o:p>

    33 Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin. <o:p></o:p>

    34 Marie dit à l'ange: Comment cela se fera t-il, puisque je ne connais point d'homme? <o:p></o:p>

    35 L'ange lui répondit: Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. <o:p></o:p>

    36 Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. <o:p></o:p>

    37 Car rien n'est impossible à Dieu. <o:p></o:p>

    38 Marie dit: Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole! Et l'ange la quitta. <o:p></o:p>

    39. Dans ce même temps, Marie se leva, et s'en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Luc 2.<o:p></o:p>

    1. En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. <o:p></o:p>

    2 Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. <o:p></o:p>

    3 Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. <o:p></o:p>

    4 Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, <o:p></o:p>

    5 afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. <o:p></o:p>

    6 Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, <o:p></o:p>

    7 et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. <o:p></o:p>

    8. Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. <o:p></o:p>

    9 Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. <o:p></o:p>

    10 Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: <o:p></o:p>

    11 c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. <o:p></o:p>

    12 Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. <o:p></o:p>

    13 Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant: <o:p></o:p>

    14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée! <o:p></o:p>

    15 Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu'à Bethléem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. <o:p></o:p>

    16 Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. <o:p></o:p>

    17 Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. <o:p></o:p>

    18 Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers. <o:p></o:p>

    19 Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur. <o:p></o:p>

    20 Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé. <o:p></o:p>

    21. Le huitième jour, auquel l'enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus, nom qu'avait indiqué l'ange avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère. <o:p></o:p>

    22 Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, - <o:p></o:p>

    23 suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur: Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur, - <o:p></o:p>

    24 et pour offrir en sacrifice deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur. <o:p></o:p>

    25. Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. <o:p></o:p>

    26 Il avait été divinement averti par le Saint Esprit qu'il ne mourrait point avant d'avoir vu le Christ du Seigneur. <o:p></o:p>

    27 Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu'ordonnait la loi, <o:p></o:p>

    28 il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit: <o:p></o:p>

    29 Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en aller en paix, selon ta parole. <o:p></o:p>

    30 Car mes yeux ont vu ton salut, <o:p></o:p>

    31 Salut que tu as préparé devant tous les peuples, <o:p></o:p>

    32 Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple. <o:p></o:p>

    33 Son père et sa mère étaient dans l'admiration des choses qu'on disait de lui. <o:p></o:p>

    34 Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère: Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, <o:p></o:p>

    35 et à toi-même une épée te transpercera l'âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées. <o:p></o:p>

    36 Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité. <o:p></o:p>

    37 Restée veuve, et âgée de quatre vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière. <o:p></o:p>

    38 Étant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. <o:p></o:p>

    39 Lorsqu'ils eurent accompli tout ce qu'ordonnait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville. <o:p></o:p>

    40 Or, l'enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. <o:p></o:p>

    41. Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque. <o:p></o:p>

    42 Lorsqu'il fut âgé de douze ans, ils y montèrent, selon la coutume de la fête. <o:p></o:p>

    43 Puis, quand les jours furent écoulés, et qu'ils s'en retournèrent, l'enfant Jésus resta à Jérusalem. Son père et sa mère ne s'en aperçurent pas. <o:p></o:p>

    44 Croyant qu'il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. <o:p></o:p>

    45 Mais, ne l'ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. <o:p></o:p>

    46 Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. <o:p></o:p>

    47 Tous ceux qui l'entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses. <o:p></o:p>

    48 Quand ses parents le virent, ils furent saisis d'étonnement, et sa mère lui dit: Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. <o:p></o:p>

    49 Il leur dit: Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père? <o:p></o:p>

    50 Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. <o:p></o:p>

    51 Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait toutes ces choses dans son coeur. <o:p></o:p>

    52 Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les homme                                                          <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Méditation du Père Lev.<o:p></o:p>

    D'après la loi de Moise, la mère d'un enfant mâle devait, quarante jours après la naissance, présenter l'enfant devant le tabernacle et offrir en holocauste, comme purification «de son flux de sang», soit un agneau, soit une paire de colombes ou de pigeons. La présentation d'un enfant premier-né avait aussi le sens d'un rachat, car tout premier-né, aussi bien animal qu'humain, était considéré comme appartenant à Dieu. Marie et Joseph obéirent à ce précepte de la loi. Ils apportèrent au Temple Jésus qui fut béni par le vieillard Siméon et reconnu comme sauveur par la prophétesse Anne. C'est cet événement que nous célébrons dans la fête du 2 février.<o:p></o:p>

    En ces temps-là, on publia un édit de César Auguste pour faire un dénombrement de toute la terre.  Ce dénombrement se fit avant que Quirinius fût gouverneur de Syrie.  Ainsi tous allaient pour être enregistrés, chacun dans sa ville.  Joseph ainsi monta de Galilée en Judée, de la ville de Nazareth à la ville de David nommée Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, pour être enregistré avec Marie, son épouse, qui était enceinte.  Et, pendant qu'ils étaient là, le temps où elle devait accoucher arriva.  Et elle mit au monde son fils premier-né, et elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait point de place pour eux dans l'hôtellerie.
    (Luc, ch.  2, v.  1 à 7; Cf.  Mt, ch.  1, v.  18 à 25). Or, il y avait dans la même contrée des bergers qui couchaient aux champs, et qui y gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit.  Et, tout à coup, un ange du Seigneur se présenta à eux et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux, et ils furent saisis d'une grande peur.  Alors l'ange leur dit : « N'ayez point de peur, car je vous annonce une grande joie qui sera pour tout le peuple; c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, le Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur vous est né.  Et vous le reconnaîtrez à ceci : vous trouverez le petit enfant emmailloté couché dans une crèche. »  Et, au même instant, il y eut, avec l'ange, une multitude de l'armée céleste, louant Dieu, et disant; « Gloire à Dieu au plus haut des cieux.  Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ».  Et, après que les anges se furent retirés d'avec eux dans le ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître »  Ils allèrent donc en hâte et trouvèrent Marie et Joseph et le petit enfant qui était couche dans la crèche; quand ils l'eurent vu, ils publièrent ce qui leur avait été dit de ce petit enfant.  Et tous ceux qui les entendirent étaient dans l'admiration de ce que les bergers leur disaient. Et Marie conservait toutes ces choses et les repassait dans son coeur.  Et les bergers s'en retournèrent glorifiant et louant Dieu de ce qu'ils avaient entendu et vu conformément à ce qui leur avait été annoncé.
     (Luc ch.  2, v.  8 à 20) Quant à Hérode, se voyant joué par les Mages, il se mit fort en colère, et envoya tuer tous les enfants te Bethléem et des environs âgés de deux ans et au-dessous, suivant l'époque dont il s'était informé auprès des Mages.  C'est alors que fut accompli ce qu' avait été dit par le prophète Jérémie en ces mots : Une voix a été entendue dans Rama, des pleurs et de longs sanglots : C’est Rachel pleurant ses enfants, et elle ne veut pas être consolée parce qu'ils ne sont plus. ».
    (Mt, ch.  2, v.  16 à 18 )
    Après le départ des Mages, un ange du Seigneur apparut à Joseph en songe, et lui dit; « Lève-toi, prends l'enfant et sa mère, et fuis en Egypte ou tu resteras jusqu'à ce que je te reparle; car Hérode va rechercher l'enfant afin de le faire <o:p></o:p>

    périr ».  Cette nuit même, Joseph se leva, prit l'enfant et sa mère et partit pour l'Egypte.  C'était afin que fût accompli ce que le Seigneur avait dit par le prophète en ces mots : « J'ai rappelé mon fils d'Egypte. »  Quand Hérode fut mort, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph en Egypte et lui dit : « Lève-toi, prends l'enfant et sa mère et retourne dans le pays d'Israël; car ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant sont morts. »  Joseph, se levant donc, prit l'enfant et sa mère, et rentra dans le pays d'Israël.
    (Mt ch.  2, v.  13 a 15, 19 a 21).
    On s'est donné beaucoup de peine pour identifier l'étoile des Mages. Les uns prétendent que c'est la comète observée par les Chinois en 748 durant soixante-dix jours.  Kepler, Ideler, Schubert et Pfaffe prétendent qu'elle fut formée par la conjonction extraordinaire de Saturne, de Jupiter, de Mars, de Vénus et de Mercure, en l'an de Rome 747 ou 748. D'autres l'assimilent à l'étoile des Rose+Croix parue dans le Serpentaire, en 1604, en même temps qu'une conjonction de Saturne et de Mars. D'autres enfin y voient la comète de Halley. Ce qu'il y a de certain, c'est que tout l'Orient, averti par ses oracles, attendait quelque chose. (cf. Tacite et Suétone)   Le Coran (III, 34) considère cette étoile comme le signe matériel de la venue d'Aïssa, Jean le Baptiste en étant le signe spirituel.  Et Beha-Ullah, le deuxième pontife du babysme, affirme qu'un tel astre apparaît lors de toute manifestation divine<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Jean mentionne Joseph. <o:p></o:p>

    Jean 6 : 41<o:p></o:p>

    41 Les Juifs murmuraient à son sujet, parce qu'il avait dit: Je suis le pain qui est descendu du ciel. <o:p></o:p>

    42 Et ils disaient: N'est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dont nous connaissons le père et la mère? Comment donc dit-il: Je suis descendu du ciel? <o:p></o:p>

    Comme chef de la Sainte Famille, Saint Joseph est le protecteur de l'Église Universelle, des pères, de l’opposition au Communisme athée, d'ouvriers, de douteurs (il s'est marié avec Marie en dépit de sa grossesse), d'une mort heureuse,de plusieurs pays : Autriche, Bohême, Canada, Mexique, Belgique, Pérou, Russie, Vietnam du Sud, des procureurs (Fermiers), aussi bien que des charpentiers, confiseurs, ingénieurs, les familles, les couples mariés, les pionniers, et les voyageurs. Il est invoqué quand on doute, quand on a de l’hésitation ou quand on cherche une maison. 

    Jean-Paul II nous parle de Marie.<o:p></o:p>

    Audience générale du 21 août 1996 <o:p></o:p>

    L'union virginale de Marie et Joseph
    Lecture : Mt 1, 18-20<o:p></o:p>

    1. En présentant Marie comme "vierge", l'Évangile de Luc ajoute qu'elle était "accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph." (Lc 1, 27. Ces informations apparaissent, à première vue, contradictoires.
    Il convient de noter que le terme grec utilisé dans ce passage n'indique pas la situation d'une femme qui a contracté un mariage et qui vit donc dans l'état matrimonial, mais celui des fiançailles. Toutefois, à la différence de ce qui a lieu dans les cultures modernes, dans la tradition Judaïque, l'institution des fiançailles prévoyait un contrat et avait normalement une valeur définitive : en effet, elle introduisait les fiancés dans l'état matrimonial, même si le mariage ne s'accomplissait pleinement que lorsque le jeune homme conduisait la jeune fille dans sa maison.
    Au moment de l'Annonciation, Marie se trouve donc dans la situation de promise au mariage. On peut se demander pourquoi elle a accepté les fiançailles, à partir du moment où elle avait décidé de rester vierge pour toujours. Luc est conscient de cette difficulté, mais se limite à rapporter la situation, sans apporter d'explications. Le fait que l'Évangéliste, tout en soulignant l'intention de virginité de Marie, la présente également comme l'épouse de Joseph, représente un signe de la crédibilité historique des deux informations.
    2. On peut supposer qu'au moment des fiançailles, il y a eu une entente entre Joseph et Marie sur son projet de vie virginale. D'ailleurs, l'Esprit Saint, qui avait inspiré à Marie le choix de la virginité en vue du mystère de l'Incarnation, et qui voulait que celle-ci advint dans un cadre familial propice à la croissance de l'Enfant, a pu également susciter chez Joseph l'idéal de la virginité.
    Lui apparaissant en rêve, l'Ange du Seigneur lui dit : "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme : car ce qui a été engendré en elle vient de l'Esprit Saint." (Mt 1, 20) Il reçoit ainsi la confirmation d'être appelé à vivre de façon tout à fait spéciale la voie du mariage. A travers la communion virginale avec la femme choisie  pour donner le jour à Jésus, Dieu l'appelle à coopérer à la réalisation de son dessein de salut.
    Le type de mariage vers lequel l'Esprit Saint oriente Marie et Joseph n'est compréhensible que dans le cadre du plan salvifique et dans le cadre d'une haute spiritualité. La réalisation concrète du mystère de l'Incarnation exigeait une naissance virginale qui soulignait la filiation divine et, en même temps, une famille qui puisse assurer le développement normal de la personnalité de l'Enfant.
    C'est précisément en vue de leur contribution au mystère de l'Incarnation du Verbe que Joseph et Marie ont reçu la grâce de vivre ensemble le charisme de la virginité et le don du mariage. La communion d'amour virginal de Marie et de Joseph bien que constituant un cas tout à fait particulier, lié à la réalisation concrète du mystère de l'Incarnation, a toutefois été un véritable mariage (cf. Exhort. apost. Redemptoris custos, n.7)
    La difficulté d'aborder le mystère sublime de leur communion sponsale a conduit certains, dès le II siècle, à attribuer à Joseph un âge avancé et à voir en lui le gardien plutôt que l'époux de Marie. Au contraire, il faut supposer qu'il n'était pas alors un homme âgé, que sa perfection intérieure, fruit de la grâce, le porta à vivre avec une affection virginale la relation sponsale avec Marie.
    3. La coopération de Joseph au mystère de l'Incarnation comporte également l'exercice du rôle paternel à l'égard de Jésus. Cette fonction lui est reconnue par l'Ange, qui, lui apparaissant en rêve, l'invite à donner son nom à l'Enfant "Elle enfantera un fils, et tu l'appelleras du nom de Jésus: car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés." (Mt 1,21)
    Tout en excluant la génération physique, la paternité de Joseph fut une paternité réelle, et non apparente. En faisant la distinction entre père et géniteur, une antique monographie sur la virginité de Marie – le "De Margarita" (IVe siècle) – affirmait que "les engagements pris par la Vierge et par Joseph en tant qu'époux firent en sorte qu'il puisse être appelé par ce nom (père) ; un père, toutefois, qui n'a pas engendré". Joseph exerça donc le rôle de père à l'égard de Jésus, disposant d'une autorité à laquelle le Rédempteur s'est librement "soumis" (Lc 2, 51), en contribuant à son éducation et en lui transmettant le métier de charpentier.
    Les chrétiens ont toujours reconnu en Joseph celui qui a vécu en communion intime avec Marie et Jésus, déduisant que même dans la mort, il a bénéficié de leur présence réconfortante et affectueuse. De cette tradition chrétienne constante s'est développée dans de nombreux lieux une dévotion particulière à la Sainte Famille et en elle, à saint Joseph, Gardien du Rédempteur. Le Pape Léon XIII lui confia, comme on le sait, le "patronat" de toute l'Église.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Audience générale du 10 juillet 1996 <o:p></o:p>

    La virginité de Marie, vérité de foi
    Mt 1, 20-23<o:p></o:p>

    1. L'Eglise a constamment tenu que la virginité de Marie était une vérité de foi, accueillant ainsi et approfondissant le témoignage des Évangiles de Luc, de Matthieu et, probablement, de Jean. Dans l'épisode de l'Annonciation, l'évangéliste Luc appelle Marie "vierge ", faisant allusion aussi bien à son intention de persévérer dans la virginité qu'au dessein divin qui concilie ce propos avec sa maternité prodigieuse. L'affirmation de la conception virginale, due à l'action de l'Esprit Saint, exclut toute hypothèse de parthénogenèse naturelle comme aussi les tentatives d'expliquer le récit lucanien comme une explicitation d'un thème hébraïque ou un écho d'une légende mythologique païenne.
    La structure du texte lucanien (cf. Lc 1, 26-38 ; 2, 19. 51) résiste à toute interprétation réductrice. Sa cohérence ne permet pas de soutenir valablement des mutilations des termes ou des expressions qui affirment la conception virginale opérée par le Saint-Esprit.
    2. L'évangéliste Matthieu, rapportant l'annonce de l'ange à Joseph, affirme tout comme Luc la conception opérée " par l'Esprit Saint ", à l'exclusion de toute relation conjugale.
    En outre, la conception virginale de Jésus est communiquée à Joseph en un second moment : il ne s'agit pas pour lui d'une invitation à donner un consentement préalable à la conception du Fils de Marie, fruit de l'intervention surnaturelle de l'Esprit Saint et de la coopération de la seule mère. Il est seulement appelé à accepter librement son rôle d'époux de la Vierge et une mission paternelle à l'égard de l'enfant.
    Matthieu présente l'origine virginale de Jésus comme l'accomplissement de la prophétie d'Isaïe : "Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : "Dieu avec nous" " (Mt 1, 23 ; cf. Is 7,14) Ainsi Matthieu nous amène à penser que la conception virginale de Jésus a été objet de réflexion dans la première communauté chrétienne, qui a compris sa conformité avec le dessein divin de salut et son lien avec l'identité de Jésus, "Dieu avec nous ".
    3. A la différence de Luc et de Matthieu, l'Évangile de Marc ne parle pas de la conception et de la naissance de Jésus. Pourtant, il est remarquable que Marc ne mentionne jamais le nom de Joseph, époux de Marie. Jésus est appelé " le fils de Marie ", originaire de Nazareth, ou bien, dans un autre contexte, à plusieurs reprises," le Fils de Dieu " (3 ; 11 ; 5, 7 ; cf. 1, 1. 11 ; 9, 7 ; 14, 61. 62 ; 15, 29). Ces données sont en harmonie avec la foi dans le mystère de sa génération virginale. Cette vérité, selon une découverte exégétique récente, serait également contenue au verset 13 du Prologue de l'Évangile de Jean, que certains auteurs anciens (par exemple Irénée et Tertullien) présentent, non pas sous sa forme plurielle habituelle mais au singulier : " Il n'est pas né de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : il est né de Dieu ". Cette version au singulier ferait du Prologue de Jean une des attestations majeures de la génération virginale de Jésus, inscrite dans le contexte du mystère de l'Incarnation.
    L'affirmation paradoxale de Paul : " Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils. Il est né d'une femme... pour faire de nous des fils" (Ga 4, 4-5), ouvre la voie à l'interrogation sur la personnalité de ce Fils et donc sur sa naissance virginale.
    Ce témoignage uniforme des Évangiles atteste combien la foi en la conception virginale de Jésus a été solidement enracinée dans divers milieux de l'Église primitive. Et cela prive de tout fondement certaines interprétations récentes qui comprennent la conception virginale dans un sens non pas physique ou biologique, mais seulement dans un sens symbolique ou métaphorique : elle désignerait Jésus comme un don de Dieu à l'humanité. On doit dire la même chose de l'opinion avancée par d'autres, selon lesquels le récit de la conception virginale serait au contraire un " theologoumenon ", c'est-à-dire une manière d'exprimer une doctrine théologique, celle de la filiation divine de Jésus, ou serait sa représentation mythologique.
    Comme nous l'avons vu, les Évangiles contiennent l'affirmation explicite d'une conception virginale d'ordre biologique, opérée par le Saint-Esprit, et l'Église a fait sienne cette vérité dès les premières formulations de la foi (cf. Catéchisme de l'Église catholique, 496.)
    4. La foi exprimée dans les Évangiles est confirmée, sans interruption, par la tradition postérieure. Les formules de foi des premiers auteurs chrétiens postulent l'affirmation de la naissance virginale : Aristide, Justin, Irénée, Tertullien sont en accord avec saint Ignace d'Antioche qui proclame Jésus " vraiment né d'une vierge" (Aux Smyrn., 1, 2). Ces auteurs veulent parler d'une génération virginale de Jésus réelle et authentique, et ils sont loin de n'affirmer qu'une virginité seulement morale ou un vague don de grâce manifestée par la naissance de l'enfant.
    Les définitions solennelles de foi des Conciles oecuméniques et du Magistère pontifical qui font suite aux premières formules de foi, sont en parfaite consonance avec cette vérité. Le Concile de Chalcédoine (451), dans sa profession de foi rédigée avec un très grand soin et au contenu défini de manière infaillible, affirme que le Christ a été " engendré... selon l'humanité, en ces derniers jours, pour nous et pour notre salut, de la Vierge Marie, Mère de Dieu. " (DS, 301) Pareillement, le troisième Concile de Constantinople (681) proclame que Jésus-Christ a été " engendré... selon l'humanité, de l'Esprit Saint et de la Vierge Marie, elle qui est proprement et en toute vérité la Mère de Dieu." (DS, 555) D'autres Conciles oecuméniques (IIe de Constantinople, IVe du Latran, IIe de Lyon) déclare Marie " toujours vierge ", soulignant sa virginité perpétuelle. (DS, 423, 801, 852) Ces affirmations ont été reprises par le Concile Vatican II, mettant en évidence le fait que Marie " par sa foi et son obéissance... engendra sur terre le Fils même du Père, sans connaître d'homme, mais sous l'ombre de l'Esprit Saint." (LG, 63)
    Il faut ajouter aux définitions conciliaires celles du Magistère pontifical relatives à la conception immaculée de la " Bienheureuse Vierge Marie" (DS, 2803) et à l'Assomption de la "Mère immaculée de Dieu, toujours vierge. " (DS, 3903)
    5. Même si les définitions du Magistère, à l'exception du Concile du Latran de 649, voulu par le Pape Martin 1er, ne précisent pas le sens de l'appellation " vierge ", il est clair que ce terme est employé dans son sens habituel : l'abstention volontaire d'actes sexuels et la préservation de l'intégrité corporelle. En tout cas, l'intégrité physique est retenue comme essentielle à la vérité de foi de la conception virginale de Jésus. (cf. Catéchisme de l'Église catholique, 496)
    La désignation de Marie comme " sainte, toujours vierge, immaculée ", attire l'attention sur le lien entre sainteté et virginité. Marie a voulu une vie virginale, parce qu'elle était animée par le désir de donner tout son cœur à Dieu.
    L'expression employée dans la définition de l'Assomption, "l'Immaculée Mère de Dieu, toujours Vierge ", suggère aussi le lien existant entre la virginité et la maternité de Marie : deux prérogatives miraculeusement unies dans l'engendrement de Jésus, vrai Dieu et vrai homme. Ainsi la virginité de Marie est-elle intimement liée à sa divine maternité et à sa parfaite sainteté. <o:p></o:p>

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     Chronologie. <o:p></o:p>

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    St Joseph ne pouvait avoir vécu 114 ans comme le prétend le Protoevangile de Jacques qui dit aussi qu’il est mort quand Jésus avait 12 ans. Il ne pouvait à 100 ans entreprendre le voyage vers l’Egypte, avec les difficultés et les dangers.<o:p></o:p>

    Pour avoir entrepris ce voyage et retourner à Nazareth  pour mener son métier de charpentier et gagner le père de sa famille, et enseigner à Jésus le métier de Charpentier et de s’occuper des premières années de son éducation, on peut présumer qu’il était plus âgé que la Vierge Marie et qu’en partant pour l’Egypte il avait entre 35 et 50 ans. Saint Jérôme a affirmé qu’il ne pouvait être plus âgé. St. Epiphane a écrit qu’il est mort à 90 ans. Et selon le vénérable Bede il a été enterré dans la vallée de Josaphat. Il est probablement mort à Nazareth.<o:p></o:p>

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    Naissance –31 à – 46.<o:p></o:p>

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    5. Annonciation. Rêve de Joseph. <o:p></o:p>

    6. Naissance de Jésus. La Dominicaine, visionnaire, Marie d'Agreda dit qu'Il avait sept ans à Son départ d'Egypte. <o:p></o:p>

    12. Jésus à 8 ans va pour la première fois à Jérusalem avec ses parents. (Visions de Catherine Emmerich.)<o:p></o:p>

    18. Jésus au Temple. <o:p></o:p>

    24. Jésus va participer aux travaux de son père adoptif (Visions de Catherine Emmerich.)<o:p></o:p>

    36. Maladie et mort de Joseph. (Visions de Catherine d’Emmerich)<o:p></o:p>

    1129. Il est fait mention, pour la première fois, d’une église dédiée à saint Joseph à Bologne.<o:p></o:p>

    1370. Brigitte de Suède, propage sa dévotion. <o:p></o:p>

    1400. Saint Vincent Ferrer propage sa dévotion.<o:p></o:p>

    1440. Bernardin de Sienne propage sa dévotion.<o:p></o:p>

    1450. Jean Gerson auteur de l’Imitation du Christ, écrit douze poèmes pour honorer St Joseph. <o:p></o:p>

    1479.Fête introduite dans le calendrier romain.<o:p></o:p>

    1480 Le bréviaire des Carmélites mentionne une commémoration de la fête de St Joseph. <o:p></o:p>

    1505. Le Missel romain mentionne une commémoration de la fête de St. Joseph. <o:p></o:p>

    1555. Le Mexique l'adopte comme patron. <o:p></o:p>

    1624. Patron du Canada. <o:p></o:p>

    1847 In 1847 Le pape Pie IX proclame  St. Joseph "Patron et protecteur de l’Eglise Universelle. "<o:p></o:p>

    1850. Saint Aengus dans l’hymne irlandais ‘Rélire’, mentionne une fête de Joseph.<o:p></o:p>

    1870. Pie IX le proclame patron de l'Eglise et fixe sa fête au 19 mars. Il semble malgré tout que la date du 19 mars soit antérieure à Pie IX car elle apparaît dans les plus anciens calendriers. <o:p></o:p>

    1889. Encyclique Quanquam Pluries. Le pape Léon XIII proclame Joseph modèle des pères et des familles et sa sainteté n’est inférieure qu’a celle de la Vierge Marie. <o:p></o:p>

    1955.Il est également fêté le 1er mai, jour de la fête du travail, suite à une décision de Pie XII.<o:p></o:p>

    1962.Le nom Joseph ajouté au canon de la Messe par le pape Jean XXIII.<o:p></o:p>

    1989. Le pape Jean Paul II proclame Joseph gardien du Rédempteur, dans l’Encyclique  Redemptoris Custor,<o:p></o:p>

    à cause de l'influence des jésuites.<o:p></o:p>

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    Visions et guérisons.   <o:p></o:p>

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    Ste Thérèse d’Avila.<o:p></o:p>

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    De son Autobiographie, ‘Allez vers Joseph’, Chapitre. 6.<o:p></o:p>

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    M'ayant trouvé si estropié, si jeune les docteurs terrestres ne m'ayant pas guéri, j'ai demandé de l'aide aux médecins célestes. . . .   <o:p></o:p>

    J'ai pris pour mon avocat et consolateur le glorieux saint Joseph, et lui a ardemment prié ; et j'ai vu clairement que c'était lui qui m'avait guéri de ma maladie et m'a délivré de grands dangers qui ont menacé ma renommée et la perte de mon âme. Son aide m'a apporté plus que je n’ai jamais désiré recevoir de lui. Je ne me souviens pas lui ayant demandé n'importe quoi qu'il ne m'ait pas accordé. Je suis complètement étonné des grandes faveurs que  Notre Seigneur m'a données, et le grand nombre de dangers, d'âme et de corps qu'Il m'a délivré à travers l'intercession de ce bienheureux Saint. Notre Seigneur paraît avoir donné aux autres saints le pouvoir der nous aider dans seulement une partie de nos besoins, mais je sais d'expérience que le glorieux  saint Joseph nous aide dans tous nos besoins. Il paraît donc que Dieu souhaite que nous comprenions que comme Il était obéissant à Joseph quand Il était sur terre, (Car il avait appelé  saint Joseph son père qui pouvait le commander), maintenant dans Ciel, Dieu accorde tout ce que  Joseph demande.   <o:p></o:p>

    D'autres personnes, sur mon conseil, se sont tournées vers saint Joseph et ils ont eu la même expérience; et maintenant il y a beaucoup de gens qui l'honorent et continuent à découvrir que ce que j'ai dit est authentique.    <o:p></o:p>

    Je me suis toujours efforcé de célébrer sa fête [le 19 mars] avec toute la solennité  possible, mais je dois admettre qu'il y avait plus de vanité que de vrai dévouement dans la célébration, car je voulais toujours que tout soit fait solennellement et correctement, bien que mes intentions fussent bonnes. Mais c'était toujours mon défaut qu'a chaque fois que Notre Seigneur m'a donné les grâces pour faire quelque chose de bon, j'y ai adjoint beaucoup de fautes et d'imperfections. Quand j’avais à entreprendre une action vaine, sans valeur, ou mauvaise, j'ai dépensé inutilement beaucoup de temps et d'efforts. Que Notre Seigneur me pardonne!   <o:p></o:p>

    Je souhaite que je puisse persuader tout le monde pour se consacrer à ce saint glorieux, car une longue expérience m'a montré les bénédictions merveilleuses qu'il obtient pour nous de Dieu. Tous ceux j'ai connu ayant un vrai dévouement à saint Joseph, ont progressé dans la vertu, car il aide dans un chemin très spécial ces âmes qui se mettent sous sa protection.   <o:p></o:p>

    Pendant de nombreuses années,  j'ai demandé des faveurs de lui, et elles ont toujours été accordées. Et si quelquefois mes requêtes contenaient de mauvaises, le cher saint Joseph a accordé quelque chose de meilleur pour mon propre bien. Si J'avais le don d'écrire, j'aurais avec plaisir, relaté en détail toutes les faveurs que ce cher protecteur a obtenu pour moi-même et pour les autres. Mais je ne puis que dire brièvement les choses, et je demande seulement, pour l'amour de Dieu, que ceux de vous qui doutent, trouvent eux aussi, à travers leur expérience, la grande bénédiction obtenue en se dévouant à ce glorieux saint. Les personnes qui se consacrent à  prière devraient particulièrement être consacrées à lui, car il est inadmissible que quiconque puisse se tourner vers la  Reine des Anges, au moment où elle a souffert à cause de l'Enfant Jésus en oubliant de  louer saint Joseph, qui a pris soin d'eux comme il l'a fait.   <o:p></o:p>

    Quiconque cherchant un modèle pour imite sur la manière de  prier, doit prendre ce saint glorieux comme un guide et il ne ne va pas s'égarer!   <o:p></o:p>

    Bien que je professe à être consacré à lui,  je sens que je n'ai pas pu toujours imiter ses vertus. Mais fidèle à lui-même, il  nous a montré ses vertus quand il m'a permis de me lever et de marcher, et de ne plus être un estropié. Mais moi, en faisant si mauvais usage de cette faveur, laisse voir quelle sorte de personne je suis.<o:p></o:p>

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    Sainte Gertrude. 1256-1301. <o:p></o:p>

    Ecrivain Bénédictin et mystique, sainte Gertrude est connue surtout pour sa dévotion au Sacré Cœur, l'emblème de cette immense charité immense qui a fait le Verbe prendre chair, instituer l'Eucharistie Sacrée, prendre à son compte nos péchés, et mourir sur la Croix, pour s'offrir comme une victime et un sacrifice au Père Éternel. Sainte Gertrude avait une dévotion pour saint Joseph et la Vierge Marie.  <o:p></o:p>

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    Sainte Brigitte de Suède.1303-1373.<o:p></o:p>

    Le saint le plus célèbre des pays nordiques. En 1316, à l'âge de treize ans, elle a épousé Ulf Gudmarsson. Après la mort de son mari, Brigitte d'est consacrée aux pratiques de la religion et à l'ascétisme  Les visions qui elle croyait avoir eu dans son enfance sont devenues plus fréquentes et définies. Elle disait que Le Christ Lui-même lui était apparu, et elle a donc écrit les révélations qu'elle a reçu, et qui ont bénéficié d’une grande réputation au Moyen-Age.<o:p></o:p>

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    La Sainte Vierge Marie parle à Sainte Brigitte de sa vie avec saint Joseph.  <o:p></o:p>

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    « Sachez avec certitude qu'avant que je me sois marié, Joseph savait par le Saint-Esprit, que j'avais juré la virginité à mon Dieu, et était immaculé en pensée, en paroles, et en action, et qu'il m'a épousé avec l'intention de me servir, me tenant  comme une maîtresse souveraine, pas comme une femme. Et je savais aussi avec certitude, par le Saint-Esprit, que ma virginité resterait intacte, même si par une dispense secrète de Dieu je me sois marié. Mais quand j'avais consenti à l'Annonciation de Dieu, Joseph qui me voyait devenir enceinte par l'opération du Saint-Esprit, craignait beaucoup, sans toutefois me suspecter de rien. Se souvenant des proverbes des prophètes, prédisant que le Fils de Dieu devrait naître d'une vierge, il se jugeait indigne de servir une telle mère, jusqu'à ce que l'ange dans un rêve lui ait ordonné de ne rien craindre, mais de secourir avec charité.<o:p></o:p>

    Joseph et moi même n' ont rien conservé pour nous-mêmes, les biens de ce monde, excepté les nécessités de la vie pour l'honneur de Dieu, et nous avons distribué le reste pour l'amour de Dieu.  <o:p></o:p>

    Quand le temps de la Nativité de mon Fils s’est approché, je suis venu d'après la prescience de Dieu à Bethléem, en apportant la robe la plus propre et des vêtements neufs pour mon Fils. Je  l'ai enveloppé dans ces vêtements, lui qui était est né de moi dans la pureté. <o:p></o:p>

    Bien que de l'éternité, j'aie été ordonnée de m'asseoir sur le trône d'honneur le plus haut, dans mon humilité, je n'ai pas failli dans ma tâche de préparer et de m'occuper de ce qui était nécessaire pour Joseph et moi-même.  <o:p></o:p>

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    Saint Grégoire de Nazianze.<o:p></o:p>

    Saint Grégoire de Nazianze écrivait de lui : "le Seigneur a réuni en Joseph, comme dans un soleil, tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur".<o:p></o:p>

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    Catherine d'Emmerich. 1774-1824.  <o:p></o:p>

    Une religieuse Augustinienne, stigmatique, et extatique, née en Allemagne de parents paysans, qui étaient très pauvres et très pieux.  <o:p></o:p>

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    Vie de Notre Seigneur. Jésus Christ. D’après les visions<o:p></o:p>

    D’Anne Catherine Emmerich.
    Publiées en 1854.


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    Scènes de la Jeunesse de Jésus jusqu'à la mort de saint Joseph.

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    (10-11 juillet 1819.)  Je vis à Nazareth la sainte Famille, composée seulement de trois personnes, Jésus, Marie et Joseph ; depuis la dixième jusqu'à la vingtième année de Jésus, à peu près, je les y vis deux fois habiter une maison étrangère ; c'était comme un logement pris à loyer chez d'autres personnes. De la vingtième à la trentième année de Jésus environ, je les vis dans une maison où ils étaient seuls.
    Il y avait dans la maison trois chambres séparées celle de la Mère de Dieu était la plus grande et la plus agréable : C’était là qu'ils se réunissaient pour la prière. Du reste je les voyais rarement tous trois ensemble. Ils se tenaient debout lorsqu'ils priaient ; ils avaient les mains croisées sur la poitrine et semblaient parler à haute voix. Je les voyais souvent prier à la lumière sous une lampe à plusieurs mèches. Peut être aussi était cette espèce de chandelier à plusieurs branches fixé à la muraille Jésus se tenait le plus souvent seul dans sa chambre. Joseph s'occupait dans la sienne à des travaux de son métier. Je le voyais façonner des bâtons et des lattes, polir des morceaux ne bois, quelquefois même apporter une poutre, et je vis Jésus l'aider.
    Marie était le plus souvent occupée à coudre faire une espèce de tricot avec des petits bâtons. Elle était alors assise et avait une petite corbeille près d'elle.
    Je vis Jésus rechercher de plus en plus la solitude et la méditation à mesure que le temps où il devait enseigner s'approchait. Chacun dormait à part dans son réduit et la couche consistait en une couverture qu'on roulait le matin.<o:p></o:p>

    Je vis Jésus jusque vers sa douzième année donner toute l'assistance possible à ses parents : je le vis aussi, hors de la maison et partout où l'occasion s'en présentait, se montrer amical pour chacun, aider les autres et leur rendre toute espèce de service Dans ses premières années il était un modèle pour tous tes enfants de Nazareth. Ils l'aimaient et craignaient de lui déplaire. Les parents de ses compagnons disaient souvent à ceux ci lorsqu'ils se conduisaient mal ou commettaient quelque faute : " Que dira le fils de Joseph si je lui raconte ceci ? Comme il en sera fâché ! Quelquefois aussi ils lui portaient des plaintes amicales contre leurs enfants en présence de ceux ci et lui disaient : " dis-lui donc de ne plus faire ceci ou cela. " Jésus prenait cela avec simplicité et comme par manière de jeu, puis du ton le plus affectueux, il encourageait ses amis à faire telle ou telle chose. Il priait avec eux pour leur obtenir du Père céleste la force de se corriger, il les exhortait à faire des excuses et à avouer leurs fautes sans délai.
    La narratrice avait eu une vision étendue et très précise sur toute la jeunesse de Jésus : mais la maladie et les dérangements ne m'ont  permis d'en rapporter que ce qui suit :                                                                                                    <o:p></o:p>

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    A une lieue à peu près au Nord est de Nazareth, du côté de Séphoris, se trouve un endroit nommé Gophna : c'était là qu'au temps de la jeunesse de Jésus, habitaient les parents de Jean et de Jacques le Majeur. Ceux ci dans leurs premières années étaient souvent avec Jésus jusqu'au moment où leurs parents allèrent à Bethsaïde et où eux-mêmes devinrent Pêcheurs.<o:p></o:p>

    A Nazareth demeurait un homme nommé Zebedia ou Sebadia, qui n'était pas le Zébédée, père de Jean et de Jacques. Il avait une fille mariée à un Essénien, parent de Joachim : je ne me souviens plus de leurs noms. Ces époux avaient quatre fils un peu plus âgés ou un peu plus jeunes que Jésus. Ils s'appelaient Cléophas, Jacob, Juda et Japhet ; Plus tard ils sont devenus disciples de Jean Baptiste et après sa mort disciples de Jésus. Cléophas est le même auquel Jésus est apparut à Emmaüs en compagnie de Luc. Il était marié et demeurait alors à Emmaüs. Sa femme se réunit plus tard aux femmes de la communauté chrétienne. Ces quatre disciples allèrent trouver Jean vers le temps du baptême de Jésus et ils restèrent près de lui jusqu'à la fin. Lorsque André et Saturnin allèrent rejoindre Jésus de l'autre côté au Jourdain, ils les suivirent et restèrent avec lui toute la journée. Ils étaient aussi du nombre des disciples de Jean que Jésus emmena avec lui aux noces de Cana.
    Ces jeunes gens dans leur enfance étaient aussi du nombre des camarades de Jésus : leurs parents et eux allaient ordinairement à Jérusalem pour la fête de Pâques en compagnie de la sainte Famille.<o:p></o:p>

    (Le dimanche dans l'octave de l'Epiphanie 1820.) Le Sauveur était d'une taille mince et élancée : son visage de forme allongée, était tout lumineux, il paraissait d'une bonne santé, quoique pâle. Ses cheveux d'un blond rougeâtre étaient parfaitement lisses : ils étaient séparés sur son front ouvert et élevé et tombaient sur ses épaules. Il portait une longue tunique d'un gris brunâtre, qui paraissait faite au métier et lui descendait Jusqu'aux pieds Les manches étaient assez larges aux poignets.<o:p></o:p>

    (Le dimanche dans l'octave de l'Epiphanie 1822.) Jésus avait huit ans lorsqu'il alla pour la première fois à Jérusalem avec ses parents pour la fête de Pâques : il y retourna les années suivantes.
    Déjà dans ses premiers voyages Jésus avait été remarqué chez les amis qui leur donnaient l'hospitalité à Jérusalem : il l'avait été aussi par des prêtres et des docteurs. Chez beaucoup de personnes de leur connaissance à Jérusalem, on parlait du sage et pieux enfant, de l'étonnant fils de Joseph, comme chez nous, aux pèlerinages annuels, on remarque telle ou telle personne simple et pieuse, ou quelque petite paysanne avisée. Et, quand elle revient, on se la rappelle.
    Ainsi Jésus, lorsque dans sa douzième année il alla à Jérusalem en compagnie de ses parents et de leurs amis étaient déjà connus de diverses personnes de la ville.<o:p></o:p>

    Les parents avaient coutume pendant le voyage d'aller de côté et d'autre avec les gens de leur pays, et à ce voyage ci, le cinquième que faisait Jésus, ils savaient qu'il allait toujours avec les jeunes gens de Nazareth. Or Jésus cette fois s'était séparé de ses compagnons aux environs du mont des Oliviers et ceux ci croyaient qu'il s'était réuni à ses parents qui venaient à leurs suites mais il était allé vers le côté de Jérusalem qui regarde Bethléem, dans cette hôtellerie où la sainte Famille avait logé avant la purification de Marie. La sainte Famille le croyait en avant avec les autres personnes de Nazareth, tandis que ceux ci croyaient qu'il suivait avec ses parents. Jusqu'au retour tous se trouvèrent ensemble à Gophna, Marie et Joseph fut extraordinairement inquiets de son absence. Ils retournèrent aussitôt à Jérusalem ; sur la route et à Jérusalem, ils s'enquirent de lui partout, mais ils ne purent pas le trouver d'abord parce qu'il n'avait pas été là où ils séjournaient d'habitude. Jésus avait passé la nuit dans l'hôtellerie de la porte de Bethléem où ses parents et lui étaient connus. 
    S'étant réuni là à plusieurs jeunes gens, il était allé avec eux dans deux écoles de la ville : le premier jour dans l'une, le second jour dans l'autre. Le troisième jour il avait été le matin, dans une troisième école près du temple et l'après midi, dans le temple même où ses parents le trouvèrent. Ces écoles étaient de différente espèce et toutes n'étaient pas précisément des écoles où l'on enseignât la loi : on y enseignait aussi d'autres sciences. La dernière était dans le voisinage du temple et on y formait des prêtres et des lévites.<o:p></o:p>

    Jésus, par ses demandes et ses réponses, jeta les maîtres et les rabbins dans un tel étonnement et même dans un tel embarras qu'ils se proposèrent le troisième jour après midi de faire humilier l'enfant Jésus sur différents points par les rabbins les plus savants, dans le temple même et du haut de la chaire. Les docteurs et les scribes se concertèrent ensemble pour cela : car d'abord ils avaient pris plaisir à l'entendre ; puis ils s'étaient irrités contre lui. Ceci eut lieu à l'endroit où l'on enseignait publiquement, au milieu du vestibule du temple devant le sanctuaire, dans la salle ronde où Jésus enseigna encore plus tard. Je vis là Jésus assis sur un grand siège, trop grand pour sa taille. Il était entouré d'une quantité de vieux Juifs revêtus d'habits sacerdotaux. Ils écoutaient attentivement et paraissaient pleins de dépit : je craignais qu'ils ne voulussent mettre la main sur lui. Le siège où il était assis était orné de têtes brunes, semblables à des têtes de chiens : Elles étaient d'un brun verdâtre et le haut était reluisant, avec un reflet jaune. Des têtes et des figures du même genre ornaient plusieurs longues tables ou dressoirs placés latéralement dans cet endroit du temple et qui étaient couverts d'offrandes. Cette pièce était si vaste et si remplie de monde qu'on n'avait pas le sentiment qu'on fût dans une église.<o:p></o:p>

    Comme Jésus dans les écoles avait fait usage pour ses réponses et ses explications d'exemples de toute espèce, tires des choses naturelles, des arts et des sciences, on avait réuni ici des hommes versés dans ces différentes branches des connaissances humaines : comme ils commençaient, chacun de son côté, à disputer avec Jésus, il leur dit que ces sortes de discussions n'étaient pas précisément à leur place dans le temple, mais que pourtant il leur répondrait même ici, parce que telle était la volonté de son Père. Ils ne comprirent pas qu'il entendait parler de son Père céleste, mais ils crurent que Joseph lui avait ordonné de faire montre de toutes ses connaissances.<o:p></o:p>

    Jésus répondit et enseigna sur la médecine et il décrivit tout le corps humain d'une façon inconnue aux plus savants d'entre eux : il fit de même pour l'astronomie, l'architecture, l'agriculture, la géométrie et l'arithmétique, la science du droit, en un mot pour tout ce qui fut mis en avant, il ramena tout d'une façon si ingénieuse à la loi et à la promesse, aux prophéties, au temple et aux mystères du culte et du sacrifice que les uns étaient saisis d'admiration, les autres confus et dépités, et cela alternativement tous fussent couverts de confusion et outrés de dépit : Ce qui venait surtout de ce qu'ils entendaient des choses qu'ils n'avaient jamais sues, ni jamais comprises de cette sorte.<o:p></o:p>

    Il y avait déjà deux heures qu'il enseignait ainsi, lorsque Joseph et Marie vinrent aussi dans le temple et s'enquirent de leur enfant près de quelques lévites qu'ils connaissaient. Ils apprirent alors qu'il était avec les scribes dans la salle où l'on enseignait. Comme ce n'était pas un lieu où il leur fût permis d'entrer, ils y envoyèrent le lévite pour prier Jésus de venir, mais Jésus leur fit dire qu'il voulait finir d'abord ce qu'il avait à faire. Marie fut très attristée de ce qu'il ne venait pas tout de suite. C'était la première fois qu'il faisait sentir à ses parents qu'il avait à obéir à d'autres ordres encore qu'aux leurs. il continua à enseigner pendant une bonne heure, et quand tous eurent été réfutés et confondus au grand dépit de la plupart d'entre eux, il quitta la salle et vint trouver ses parents dans le parvis des Israélites et des femmes. Joseph était intimidé et étonné : il ne disait rien. Mais Marie s'approcha de Jésus et lui dit : " Mon fils, pourquoi en as tu agi ainsi envers nous, voilà que ton père et moi nous te cherchions tout affligés. 
    Mais Jésus était encore plein de gravité et il répondit : "Pourquoi me cherchiez vous ? Ne saviez vous pas que je dois m'occuper des affaires de mon Père, "ils ne comprirent pas cela et se remirent en route avec lui pour revenir. Les assistants étaient tout étonnés et les regardaient avec curiosité. J'étais très inquiète, craignant qu'ils ne se saisissent de l'enfant, car j'en vis quelques-uns uns pleins de colère. Mais à ma grande surprise, ils laissèrent la sainte Famille se retirer tranquillement : la foule pressée autour d'eux s'ouvrit pour les laisser passer. je vis tout cela très en détail, et j'entendis la plus grande partie de ses instructions, mais la souffrance et les soucis font que je ne puis pas tout retenir. Son enseignement fit un grand effet chez tous les scribes : Quelques-uns uns en prirent note comme d'une chose remarquable. On en parla beaucoup de divers côtés, et il y eut à ce sujet bien des bavardages et des mensonges. Mais ils tinrent secrète entre eux toute la manière dont la chose s'était passée, ils parlèrent de Jésus comme d'un enfant inconsidéré qu'on avait remis a sa place : Il avait de belles facultés, disaient ils, mais cela avait encore besoin d'être poli par l'éducation.<o:p></o:p>

    Je vis la sainte Famille revenir à Jérusalem : ils se joignirent devant la ville à une troupe composée de trois hommes, de deux femmes et de quelques enfants que je ne connaissait pas, mais qui paraissaient être aussi de Nazareth. En compagnie de ces personnes, ils suivirent encore divers chemins autour de Jérusalem ; Ils allèrent au mont des Oliviers, s'arrêtèrent çà et là dans les beaux jardins d'agrément qui s'y trouvent et prièrent les mains croisées sur la poitrine. Je les vis aussi passer un ruisseau sur un grand pont. Ces allées et venues et ces prières de la petite compagnie me donnèrent tout à fait l'idée d'un pèlerinage.<o:p></o:p>

    Quand Jésus fut de retour à Nazareth, je vis préparer dans la maison d'Anne une fête où l'on réunit tous les jeunes garçons et les jeunes filles appartenant aux familles de leurs parents et de leurs amis. Je ne sais pas si c'était une fête pour se réjouir d'avoir retrouvé Jésus ; peut être aussi c’était une fête qui avait lieu après le retour de la fête de Pâques ou bien encore qu'on célébrait quand les garçons atteignaient leur douzième année. Mais Jésus était là comme le principal personnage.<o:p></o:p>

    On avait élevé au-dessus de la table de jolies cabanes de feuillage : des guirlandes de feuilles de vigne et d'épis y étaient suspendus : les enfants avaient aussi des raisins et des petits pains. Il y avait à cette fête trente trois enfants, tous disciples futurs de Jésus, et je vis qu'il y avait là quelque chose qui se rapportait au nombre des années de la vie de Jésus, mais je l'ai oublié comme beaucoup d'autres choses. Jésus enseigna, et pendant toute la fête il raconta aux autres enfants une parabole merveilleuse et qui ne fut pas comprise pour la plus grande partie, touchant des noces où l'eau devait être changée en vin et les convives indifférents en amis zélés, puis encore touchant des noces où le vin devait être changé en sang et le pain en chair, ce qui devait se perpétuer parmi les convives jusqu'à la fin du monde pour les consoler et les fortifier et pour établir entre eux un lien vivant. Il dit aussi à un jeune homme de ses parents, nommé Nathanaël : " Je serai à tes noces. " C'est tout ce que j'ai retenu.                                                                                        A dater de cette douzième année, Jésus fut toujours comme le précepteur de ses compagnons : il s'asseyait souvent au milieu d'eux, leur faisait des récits et se promenait avec eux dans les environs. Dans sa dix huitième année,  il commença à aider saint Joseph dans les travaux de sa profession.
    (Commencement de mai 1821.) Vers la trentième année de la vie de Jésus, saint Joseph s'affaiblit de plus en plus, et je vis plus souvent Jésus et Marie réunis près de lui. Marie était souvent assise devant sa couche, soit par terre, soit sur une table ronde fort basse, qui avait trois pieds et dont ils se servaient aussi pour faire leurs repas. Je les vis manger rarement ; quand ils mangeaient, ou qu'ils portaient à saint Joseph une réfection dans son lit, c'était trois petites tranches blanches, larges d'environ deux doigts, placées l'une près de l'autre sur une petite assiette ou de petits fruits dans une petite écuelle : Ils lui donnaient aussi à boire d'un breuvage contenu dans une espèce de cruche.<o:p></o:p>

    Lorsque Joseph mourut, Marie était assise à la tête de son lit et le tenait dans ses bras, Jésus se tenait à la tête de son lit et le tenait dans ses bras, Jésus se tenait à la hauteur de sa poitrine. Je vis la chambre remplie de lumière et pleine d'anges. Il fut enveloppé dans un linceul blanc, les mains croisées sur la poitrine, couché dans une bière étroite et déposée dans un très beau caveau sépulcral qu'il tenait d'un homme de bien. Peu de personnes, outre Jésus et Marie, suivirent son cercueil : Mais je le vis entouré de lumière et accompagné par des anges.
    Joseph devait mourir avant le Seigneur, car il n'aurait pu supporter son crucifiement. Il était trop faible et trop affectueux. Il avait déjà beaucoup souffert par suite des persécutions que la malice secrète des Juifs fit endurer au Sauveur, depuis sa vingtième jusqu'à sa trentième année. Ils ne pouvaient pas le souffrir, et disaient toujours, pleins d'envie, que le Fils du charpentier voulait tout savoir mieux que les autres parce qu'il contredisait souvent la doctrine des pharisiens et qu'il était habituellement entouré de jeunes gens qui s'étaient attachés à lui.<o:p></o:p>

    Marie a infiniment souffert de ces persécutions. Les souffrances de ce genre m'ont toujours paru plus grandes que des supplices corporels.
    On ne peut dire avec quelle charité Jésus supportait, dans sa jeunesse, les persécutions et les méchancetés des Juifs.<o:p></o:p>

    ( 2 juillet 1821. )  Joseph, le père nourricier de Notre Seigneur, est mort depuis environ deux mois. Il est mort à Nazareth et y a été enterré. Un homme de bien lui a procuré une très belle sépulture. Son corps fut plus tard porté à Bethléem par des chrétiens qui l'y enterrèrent. Il me semble que je l'y vois encore maintenant et qu'il n'a éprouvé aucune altération.<o:p></o:p>

    Avant la mort de Joseph je vis Jésus aller seulement dans le voisinage sans jamais s'éloigner beaucoup. Les derniers jours, j'ai vu qu'après la mort de Joseph, Jésus et Marie allèrent à Capharnaüm. La maison de Nazareth était fermée. Le lieu où ils allèrent n'était pas la ville même de Capharnaüm, mais comme un hameau de quelques maisons entre Capharnaüm et Bethsaide. C'était l'endroit où alla le père de Pierre lorsqu'il remit à celui ci la pêcherie voisine de Bethsaide. Jésus reçu là une maison d'un certain Lévi de Capharnaum. Ce Lévi aimait la sainte Famille, et il donna à Jésus cette maison pour y demeurer. Elle était isolée et entourée d'un fossé d'eau dormante : il y avait près de là plusieurs autres maisons. Quelques uns des gens de Lévi y demeuraient pour faire le service et celui ci envoyait de Capharnaüm les aliments nécessaires.<o:p></o:p>

    Beaucoup de jeunes gens de Nazareth s'étaient attachés à Jésus dès le temps de son adolescence, mais ils l'abandonnèrent les uns après les autres. Il parcourait souvent les bords du lac avec ses compagnons ; il allait aussi à Jérusalem pour les fêtes, et la famille de Lazare, à Béthanie, était dès lors en relation avec la sainte Famille. C'est pourquoi les pharisiens de Nazareth l'appelaient un vagabond et se scandalisaient à son sujet. Lévi lui avait donné cette maison pour qu'il eût plus de liberté, et qu'il pût y réunir ceux qui voudraient l'entendre.<o:p></o:p>

    Il y avait près du lac, autour de Capharnaüm, une contrée coupée de vallées singulièrement fertiles et riantes. On y faisait plusieurs récoltes dans l'année ; la végétation y était admirablement belle : on y voyait en même temps des fleurs et des fruits. Beaucoup de Juifs de distinction avaient là des jardins et des châteaux ; Hérode aussi. Les Juifs, au temps de Jésus, n'étaient plus comme leurs pères, ils s'étaient fort gâtés par le commerce et les rapports avec les païens. Je n'ai jamais vu les femmes se montrer en public, pas même pour la culture des champs, si ce n'est des personnes très pauvres qui allaient glaner des épis. On ne les voyait que dans les pèlerinages à Jérusalem et à d'autres lieux de prière. C'étaient presque toujours des esclaves qui cultivaient la terre et qui faisaient les emplettes de toute espèce. J'ai vu toutes les villes de la Galilée dans les dernières nuits. Là que l'on rencontre à peine aujourd'hui trois bourgades en ruines on en trouvait alors une centaine, et la population était innombrable.<o:p></o:p>

    3 juin. A midi, je vis que Marie, fille de Cléophas, qui habitait la maison de sainte Anne, près de Nazareth, avec son troisième mari, père de Siméon de Jérusalem, était venu dans la maison de la sainte Vierge à Nazareth. Elle avait avec elle Siméon, son fils du troisième lit ; les serviteurs étaient restés dans la maison d'Anne. Je vis Jésus et Marie s'y rendre de Capharnaüm : je crois que Marie y restera et qu'elle avait seulement accompagné Jésus à Capharnaüm : elle est bien touchante à voir quand elle le suit. J'ai aussi appris que Jésus veut aller ces jours ci dans le pays d'Hébron, où habitait Zacharie.<o:p></o:p>

    José Barsabas, fils de Marie de Cléophas, de son second mariage avec Sabas, était à la maison. Les trois fils de son premier mariage avec Alphée, Simon, Jacques le Mineur et Thaddée, qui ont déjà des occupations hors de la maison, y sont venus aussi pour consoler la sainte Famille après la mort de Joseph et pour revoir Jésus avec lequel ils n'ont eu que peu de rapport depuis son enfance. Ils avaient quelque connaissance vague et générale des prophéties de Siméon et d'Anne lors de la présentation de Jésus au Temple, mais ils n'y ajoutaient pas beaucoup de foi. Ils préférèrent s'attacher à Jean Baptiste qui traversa le pays peu de temps après.<o:p></o:p>

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    Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. .<o:p></o:p>

    Je priai aussi saint Joseph de veiller sur moi; depuis mon enfance j'avais pour lui une dévotion qui se confondait avec mon amour pour la Sainte Vierge. Chaque jour je récitais la prière: « O saint Joseph, père et protecteur des vierges" aussi ce fut sans crainte que j'entrepris mon lointain voyage, j'étais si bien protégée qu'il me semblait impossible d'avoir peur. »<o:p></o:p>

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    Vénérable Marie d’Agreda (1602-65). <o:p></o:p>

    Une none Franciscaine Espagnole, qui était très pieuse et avait eu des révélations spéciales de Dieu, qu’elle nous a léguées dans ses écrits  « La mystique cité de Dieu. » - La mística ciudad de Dios, historia divina de la Virgen, Madre de Dios. Elle a déclaré que Dieu lui a donné six Anges pour la guider, ce nombre devait être porté à huit. Elle a été purifiée et portée en présence de Dieu. Elle a alors vu la Sainte Vierge comme elle est décrite dans l’Apocalypse et a pu voir la Sainte Vierge dans toutes les étapes de sa vie.<o:p></o:p>

    La Vierge Marie lui a dit, en parlant du glorieux saint joseph : « Toute la race humaine a  grandement  sous-estimé les privilèges et les prérogatives accordés à St. Joseph. »<o:p></o:p>

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    Cité Mystique de Dieu. <o:p></o:p>

    Révélations de la Vierge Marie à Marie d’Agreda.<o:p></o:p>

    Ce livre a été approuvé par des papes des cardinaux et des théologiens. La Vierge lui a révélé qu’elle ne paraissait pas plus de 33 ans, qu’elle mangeait des fruits, des légumes et du poisson mais jamais de la viande. Le pape Innocent XI en 1686, a été le premier pape à approuver ce livre. Le 29 Avril, 1929, le pape Pie XI a dit "Nous donnons notre bénédiction à tous les lecteurs de  "La Cité Mystique de Dieu." <o:p></o:p>

    Les livres de Marie D’Agreda ont été beaucoup lues au 18e siècle. <o:p></o:p>

    Il est rapporté que le pape Innocent XI l’avait condamné en 1681. Il annula la condamnation quelques mois après à la requête du roi d’Espagne. Etonnamment, le livre a été remis à l’Index en 1704. En 1929, la Congrégation des Rites a autorisé sa lecture.<o:p></o:p>

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    598. Le jour suivant, le Soleil dallait sur poindre sur un jour trés pur. la Vierge-Marie, le portant dans ses bras  et le présenter en pleine vue pleine du monde, la Reine du Ciel, en ayant fourni la tourterelle et deux bougies, l'a  emmailloté dans des vêtements et s'est rendu  en compagnie de saint Joseph de leur hébergement au temple. Les saints anges  qui étaient venus avec eux de Bethléem se sont encore formés en procession dans des formes corporelles et très belles, comme c'était le cas pour le précédent voyage. Cette fois cependant les esprits saints y ont ajouté des hymnes et beaucoup d'autres cantiques de l'harmonie la plus douce et la plus enchanteresse en honneur du Dieu naissant qui n'ont été entendus que par la très pure Marie.. En sus des  les dix mille, qui avait formé la procession le jour antérieur, d'autres en grand nombre, sont descendus de ciel s accompagné par ceux qui portaient  des boucliers au nom Sacré de Jésus, et ont formé  la garde d'honneur du Verbe incarné  à l'occasion de sa présentation. Ce n'étaient pas des formes corporelles et seulement la Princesse céleste a pu percevoir leur présence. Arrivés à la porte de temple, la plus bienheureuse des Mères a été remplie de sentiments nouveaux et exaltés de dévouement. En rejoignant les autres femmes, elle s'est penchée et s'est agenouillée pour adorer le Seigneur, en esprit et en vérité dans son temple sacré et Elle s'est présentée devant la somptueuse Majesté  de Dieu avec son Fils sur ses bras. (Jean 4, 23) Immédiatement, Elle a été immergée dans une vision intellectuelle de la Sainte Trinité et Elle a entendu une voix venant du Père éternel, disant: " C'est mon Fils bien-aimé, en qui je suis content. " (Mt. 27, 20) Saint Joseph, le plus heureux des hommes, a senti au même moment  nouvelle douceur du Saint-Esprit qui l'a rempli de joie et de lumière divine.   <o:p></o:p>

    599. Le saint prêtre Siméon , poussé par le Saint-Esprit, est aussi entré dans temple (Luc 2, 27). S'approchant de l'endroit où la Reine tenait l'Enfant-Jésus  dans ses bras, il a vu la Mère et l' Enfant enveloppés de splendeur et la gloire.                                La prophétesse Anne, qui, comme le dit l’Evangéliste est venue au même moment, a vu Marie et l’Enfant baignés dans cette lumière magnifique. Dans la joie de leur esprit, les deux étendirent la main vers la Reine du Ciel et Siméon prit l’enfant dans ses mains. Levant les yeux vers le ciel il lui a offert au Père Eternel en prononçant en même temps ces mots pleins de mystère : « Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, Salut que tu as préparé devant tous les peuples, Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple. »           <o:p></o:p>

    La très Sainte Vierge Marie et saint Joseph entendirent ce cantique de Siméon en pensant à la Révélation qu’elle contenait. Les évangélistes les appellent les parents du divin Enfant, car c’est ce que pensaient ceux qui étaient présents à ces évènements. Siméon s’adressant à la très sainte Mère de l’Enfant Jésus dit encore : «  Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l'âme, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées. » <o:p></o:p>

    Ainsi, saint Siméon , étant un prêtre, a béni les heureux parents de l’Enfant. Alors aussi, la prophétesse Anne, reconnut le Verbe incarné et plein du Saint-Esprit. Elle parla des mystères du Messie à ceux qui étaient présents et espéraient la Rédemption d’Israël. Par ces deux saintes personnes, un témoignage public de la venue du Rédempteur a été donné au monde.
    601. Quand le prêtre Siméon a mentionné l'épée et le signe de contradiction qui prophétisaient la Passion et mort du Seigneur, l'Enfant a courbé sa tête. De cette façon, et par beaucoup d'autres actes intérieurs d'obéissance, Jésus a ratifié la prophétie du prêtre et l'a accepté comme la parole du Père éternel prononcée par son prêtre. La Mère affectueuse comprenait. Elle a commencé à sentir la peine prédite par Siméon pour l'instant et d’ avance Elle a été blessé par l'épée comme elle avait été prévenue. Comme dans un miroir son esprit a vu défiler tous les mystères inclus dans cette prophétie ; comment son très Saint Fils allait devenir la pierre qui allait faire trébucher les incrédules, emmener leur perdition et le salut du fidèle,  la chute de  la synagogue et l'établissement de l'Église parmi les païens.  Elle a prévu le triomphe de la victoire sur les diables et sur la mort, mais aussi quel grand  prix serait payé pour l'obtenir, à savoir l'effroyable agonie et la mort sur la Croix. (Col. 2, 15) Elle a prévu l'opposition sans bornes et les contradiction qui le Seigneur Jésus aurait à faire face personnellement et en même temps dans son Église. (Jean 15, 20) Elle a aussi vu la gloire des âmes prédestinées. La très Sainte Marie savait déjà tout, et dans la joie et la peine de son âme pure, renouvelé par les prophéties de Siméon et des mystères cachés, Elle a fait preuve d'actes héroïques de vertu. Toues ces choses ont été mémorisées de façon indélébile. De tout ce q’Elle comprenait et  éprouvait, Elle n'a pas oublié le moindre détail. À tout moment Elle a eu pour son Saint Fils  une telle peine vivante, que nous, simples créatures humaines avec des cœurs si plein d'ingratitude, ne seront jamais capable de sentir.. Le saint  époux, saint Joseph, à travers les prophéties comprenait également la signification des mystères de la Rédemption et les peines et souffrances de Jésus. Mais le Seigneur ne les lui a pas révélé aussi complètement et ouvertement comme il l'avait fait pour son épouse céleste; car pour sa part, ces révélations devaient servir un but différent, et de plus, saint Joseph était destiné à ne pas être témoin de  évènements de la Passion pendant sa vie mortelle.
    602. La cérémonie de la présentation terminée, la grande Dame a embrassé la main du prêtre et a encore a demandé sa bénédiction. Elle a fait de même pour Anne, son ancienne enseignante. Sa dignité comme Mère de Dieu, le plus haut possible parmi les Anges ou les hommes, ne l'avait pas  empêché d'accomplir ces actes d'humilité la plus profonde. Ensuite, avec  Saint Joseph, son époux, et des quatorze mille anges en procession, Elle est revenue avec l'Enfant divin à sa maison. Ils sont restés encore quelques jours à Jérusalem pour poursuivre leur dévotion, et pendant ce temps Elle a parlé quelques fois avec le prêtre au sujet des mystères de la Rédemption et des prophéties susmentionnées. Bien que les paroles les plus prudentes de la Mère étaient, mesurés et réservés, elles étaient cependant si pesantes et pleins de sagesse, qu'elles ont rempli le prêtre d'émerveillement et provoqué chez lui les sentiments les plus exaltés d'une grande félicité dans son âme. La même chose est arrivée à  la prophétesse Anne. <o:p></o:p>

    Les deux prophètes sont morts dans le Seigneur peu après. <o:p></o:p>

    La Sainte Famille a logé aux dépens de Siméon. Pendant ces jours la Reine s’est rendue souvent au  temple et a bénéficié de beaucoup de faveurs et de consolations en récompense pour la peine causée par les prophéties du prêtre. Pour accentuer ces consolations, son Saint Fils lui a parlé : " Ma plus chère Mère et ma Colombe, séchez vos larmes et  laissez ce cœur le plus pur s’épanouir, car, c'est par la volonté de mon Père, que j'accepte la mort de la Croix. Je désire que Tu deviennes mon compagnon dans mes missions et  mes souffrances ; Je désire ardemment les subir pour les âmes qui sont issues de mes mains (Ephes. 2, 10), et faites selon mon image et ressemblance dans le but de les faire partager  mon règne et la vie éternelle dans le triomphe sur mes ennemis. (Col. 2, 15) <o:p></o:p>

    Tu a souhaité toi-même cette union.<o:p></o:p>

    La Mère a répondu: " O mon Amour le plus doux et mon propre Fils, si pour être avec Toi j'avais le privilège d'être témoin de Tes souffrances et d'en avoir pitié, mais aussi de mourir avec Toi, le plus grand sera mon soulagement; car ce sera une plus grande souffrance pour moi de vivre, en Te voyant  mourir. " Elle a pendant plusieurs jours, fait ces exercices d'amour et de compassion, jusqu'au moment saint Joseph a été ordonné de fuir vers Egypte.

    Saint Bernardine de Sienne.1380-1444.<o:p></o:p>

    St. Bernardine est considéré comme le plus grand missionnaire italien du 15e siècle. Le plus grand prédicateur de son temps. Il a traverse à pied la longueur et la largeur de l’Italie, pour prêcher et a propager la dévotion au saint nom de Jésus.<o:p></o:p>

    Appelé l’Apôtre de l’Italie, il a légué plusieurs écrits qui ont joui d’une grande réputation, dont un traité sur la Bienheureuse Vierge Marie et saint Joseph. <o:p></o:p>

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    Saint Bonaventure. 1222-1274.<o:p></o:p>

    Docteur de l’Eglise, Cardinal- évêque d’Albano, Directeur des Frères Mineurs. Il était vénéré pour sa piété et les miracles accomplis de son vivant. Il était aussi un grand orateur et un enseignant de grand renom. Il a prêché devant des papes et des rois. En 1434, quand on a transféré sa dépouille, sa tête était intacte. Il a été canonisé en  1482 par le pape Pape Sixte IV. <o:p></o:p>

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    St. Robert Bellarmine. 1542-1621.<o:p></o:p>

    Evêque et Docteur de l’Eglise. Il est vénéré comme un des plus grands apologistes Catholiques, de tous les temps. Ila commenté le Nouveau Testament et le rituel romain. Il a été canonisé en 1628, et fait docteur de l’Eglise en 1931.<o:p></o:p>

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    Père Steffano Gobbi.<o:p></o:p>

    De la Vierge Marie au Père  Steffano Gobbi le 19 mars 1996
    "Mettez –vous sous la puissante  protection de mon très chaste époux, Joseph. Imitez son silence de travailleur, sa prière, son humilité, sa confiance, son labeur. Faites les vôtres, aide et protection, amour et appui à son divin Fils Jésus. Maintenant que vous entrez dans des temps pénibles et décisifs, confiez lui aussi mon Mouvement. Il est le défenseur de mes œuvres d’amour et de miséricorde. Il est Protecteur et défenseur des évènements douloureux qui vous attendent- Protecteur et défenseurs des nombreux pièges qui, d’une façon subtile et dangereuse, mon Adversaire et le vôtre, vous tend, avec une fréquence accrue.  
    Il est le Protecteur et défenseur des moments de grandes épreuves qui vous attendent maintenant dans ces derniers temps de la purification et de la grande tribulation.
    Comme j’exprime ma gratitude à ce pays pour l’hommage de l’amour et de prière que j’ai toujours reçu, avec Jésus et mon très chaste époux Joseph, je vous bénis au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit.."

    Ce message, comme d’autres du père Gobbi, a reçu  l’imprimatur du Cardinal Escheveria Ruiz de l’ Ecuador. Cet Imprimatur a été délivré le 19 mars 1997, jour de la solennité de saint Joseph. <o:p></o:p>

    Le 8 mai  1972, le père Stefano Gobbi, de Milan, Italie, était en pèlerinage à Fatima. Il priait dans la chapelle des apparitions pour des prêtres qui voulaient organiser une rébellion contre l’autorité de l’Eglise catholique. Une force intérieure aurait poussé le père  Gobbi d’avoir confiance. Cette locution interne est un don donné par Dieu pour faire connaître certaines choses à l’humanité. Depuis juillet  1973, le père Gobbi écrit les messages de  ses locutions. Il y en a plus de 500 dans son livre « Aux prêtres, les Fils bien aimés de Notre Dame ». Le Père  a reçu une dernière locution de la Sainte Vierge le 31 décembre 1997 à Milan.<o:p></o:p>

    Le père Gobbi avait  crée le mouvement marial des prêtres et depuis 1974, il avait organisé un cénacle de prières parmi les prêtres. Le mouvement marial comprend aujourd’hui des cardinaux, des évêques et plus de cent mille prêtres et des millions de fidèles dans le monde.<o:p></o:p>

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    Sainte Margaret. Morte en 303-305. <o:p></o:p>

    Poussé à renoncer à sa Foi, la sainte Vierge a refuse d’adorer les dieux de l’Empire romain et on l’avait condamné à être brûlée, mais les flammes l’ont épargné. Elle a été alors attachée mains et pieds et plongée dans un chaudron d’eau bouillante, mais ses chaînes se sont brisées et elle était intacte. Elle a finalement été décapitée. <o:p></o:p>

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    Autres saints dévoués à saint Joseph.<o:p></o:p>

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    « Tout au long de l'histoire de l'Eglise, de saint Irénée, saint Ephrem, saint Basile à saint François de Sales, sainte Thérèse d'Avila, saint Vincent de Paul, en passant par saint Augustin, saint Bernard et tant d'autres, que d'inspiration puisée auprès de l'humble charpentier devenu l'ombre du Père en vertu de sa mission dans le mystère de l'Incarnation. »<o:p></o:p>

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    St. Justin Martyr. 100-165<o:p></o:p>

    Apologiste Chrétien, Un témoin du Christ jusqu’a la mort. <o:p></o:p>

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    Sainte Hélène.  248-328.<o:p></o:p>

    Hélène  avait épousé l’Empereur romain Constantin Chlorus, qui l’a répudié pour des raisons politiques. Elle est devenue un personnage très important, une sainte populaire quoiqu’on connaisse peu de choses d’elle. Plusieurs églises lui sont dédiées et elle et elle est souvent choisie comme modèle par des artistes : peintres et s sculpteurs. De nombreuses églises lui sont dédiées. En pèlerinage en Terre Sainte, elle a découvert la croix du Christ et a fait construire une église sur le lieu de la Nativité et de l’Ascension. Nicephorus Callistus a révélé que dans la grande basilique à Bethlehem construite par sainte Hélène, il y avait un somptueux oratoire en honneur de saint Joseph. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    St. Athanase. 296-373<o:p></o:p>

    Docteur de l’Eglise. Athanase était le principal défenseur de la doctrine de l’Incarnation. Evêque d’Alexandrie. Comme membre copte, il a enseigné l’importance de Joseph, de Jésus et de Marie qui ont vécu en Egypte après la fuite de Bethléem.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Saint Basile. <v:shapetype id="_x0000_t75" o:spt="75" o:preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f" coordsize="21600,21600"><v:stroke joinstyle="miter"></v:stroke><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></v:f><v:f eqn="sum @0 1 0"></v:f><v:f eqn="sum 0 0 @1"></v:f><v:f eqn="prod @2 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @0 0 1"></v:f><v:f eqn="prod @6 1 2"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></v:f><v:f eqn="sum @8 21600 0"></v:f><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></v:f><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f></v:formulas><v:path o:extrusionok="f" gradientshapeok="t" o:connecttype="rect"></v:path><o:lock v:ext="edit" aspectratio="t"></o:lock></v:shapetype><v:shape id="_x0000_i1025" style="width: 0.5pt; height: 6pt;" alt=" " type="#_x0000_t75"></v:shape><v:shape id="_x0000_i1026" style="width: 0.5pt; height: 11pt;" alt=" " type="#_x0000_t75"></v:shape>329-379                              <v:shape id="_x0000_i1027" style="width: 16.5pt; height: 0.5pt;" alt=" " type="#_x0000_t75"></v:shape><o:p></o:p>

    Appelé Basile le Grand. Patriarche du monastique oriental. Il a vécu en hermite à Neo-Caesaré. Il a écrit les regales de vie des moines pour l’ordre Basilien qu’il a fondé en 360<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Saint Ephrem. 306-373.<o:p></o:p>

    Docteur de l’Eglise. Ephrem a commencé à enseigner à Edessa où il vivait en "solitaire" dans une cellule sur une colline rocheuse. Après une vie de bonnes oeuvres, prêchés, écrits religieux et exercices ascétiques. Saint  Ephrem était un écrivain prolifique et a laissé à l’église une abondance de sermons, des commentaires et des cantiques qui lui ont valu les titres "Pilier de l’église" et "Harpe du Saint-Esprit".<o:p></o:p>

    Il avait une grande dévotion pour la Vierge Marie et a dit qu’en raison de son exemption du péché originel, elle avait été épargnée des douleurs de l’enfantement.     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    St. Ambroise. 340-397.<o:p></o:p>

    Père et docteur de l’Eglise. Il a lutté conte les hérétiques et les païens. St. Ambroise évêque de  Milan de 374-397. Il a dit qu’après Marie, St Joseph était le plus éminent des saints et était né pour l’avantage de tous. Car il a été destiné par Dieu pour être le patron de tous les chrétiens. Ceci a été proclamé doctrine en 1872. « Comment donc, serait-il possible que sa naissance paraisse inaperçue et ne pas être une cause de joie dans le Ciel. » <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Saint Jérôme. 347-419<o:p></o:p>

    Père de l’Eglise. Saint Jérôme a réfuté le livre "Adversus Helvidium" qui réclamait que : <o:p></o:p>

    Marie avait d’autres enfants de  Joseph après la naissance virginale du Christ.   Du point de vue religieux, le mariage n’est pas inférieur au célibat.<o:p></o:p>

    Saint Jerome s’est appuyé sur les textes même de la Bible pour contredire  Helvidius. Son livre contre Helvidius parle de la dignité de la virginité et du mariage.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Vénérable Bède. 672-735.<o:p></o:p>

    Historien et docteur de l’Eglise. <o:p></o:p>

    Le jour même de sa mort il dictait une traduction de l’Evangile de Jean. Bède le Vénérable incarne en quelque sorte l'idéal bénédictin en associant travail, connaissance, savoir et prière. Il avait une conception traditionnelle du monde en ce qu'il lui reconnaissait une unité essentielle. Il a laissé de nombreux écrits fort intéressants bien que très peu connu du grand public.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    St. Bernard de Clairvaux. 1090-1153.<o:p></o:p>

    Il avait une dévotion spéciale à la Vierge Marie.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Albert le Grand.1207-1280.<o:p></o:p>

    Dominicain, Père de l'Eglise.
    Albert le Grand sera béatifié en 1622, mais ne sera canonisé qu'en 1933. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Jean Gerson.  (Jean Le Charlier )1363-1429.<o:p></o:p>

    Jean Gerson est considéré comme étant l’auteur de l'Imitation de Jésus Christ. Ce qui est très contesté avec raison par plusieurs auteurs. Il tirait son l’inspiration de la Sainte Famille <o:p></o:p>

    De l'inspiration  aussi en saint Joseph. Il lui a consacré une oeuvre théologique, puis au concile de Constance, il demanda aux pères un témoignage public de piété envers saint Joseph. Il a dicté son poème de 4500 lignes "Josephina", dédié à St Joseph. Il a été un des plus grands orateurs de son temps et a fréquemment prêché à l’université en Français et en Latin.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pierre d'Ailly. 1350-1420.<o:p></o:p>

    (Petrus de Allaco). <o:p></o:p>

    Théologien et philosophe français, évêque et cardinal. <o:p></o:p>

    Il est devenu célèbre pour ses sermons ses écrits et ses discussions. Pierre d'Ailly était chancelier de l’université de Paris. Avec son célèbre disciple, Jean Charlier, appelé Gerson, ils étaient les premiers à promouvoir une dévotion en honneur de St. Joseph. Gerson a voulu pendant plusieurs années qu’il y ait une fête spéciale pour les époux : Joseph et Marie. On ignore la date de cette fête.   <o:p></o:p>

    Une fête en honneur de St Joseph date de 1517. Accordée par Léon X aux sœurs de l’Annonciation, fondée par Jeanne de Valois.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pape Sixte IV.1414-1484
    (Francesco Della Rovere) <o:p></o:p>

    En  1470 il a publié un travail sur l’Immaculé Conception.  Et a construit la Chapelle Sixtine. C’est sous le pontificat de  Sixte IV (1471-84), que les demandes de plusieurs saints personnages ont été couronnés et la fête de saint Joseph est entrée dans le Calendrier romain. (19 March) Dès ce temps la dévotion à saint Joseph s’est accrue. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Saint Vincent  Ferrer . Mort en 1419.<o:p></o:p>

    Il est devenu Dominicain à 18 ans. Il portait toujours une grande croix et a converti plusieurs personnes. En vingt ans il a contribué à Evangéliser les provinces d’Espagne. Il a aussi coverti des musulmans par milliers et 25000 juifs de Ranzano. Ila été canonisé en 1455<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Léon X. 1475-1521<o:p></o:p>

    Il a patronné  Raphaël, qui a peint de nombreuses peintures de la Sainte Famille. Il a excommunié les réformateurs par sa bulle, Exsurge Domine (1520), mais semble avoir mal géré la crise.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pape Innocent VIII. 1484-92<o:p></o:p>

    (Giovanni Battista Cibò) La fête de saint Joseph d’abord un festum simplex, a été élevé en double rite par Innocent VIII.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Paul III.  1468-1549<o:p></o:p>

    La Fête des Epoux Marie et Joseph, promue par Jerson, a été autorisée par Paul III aux Franciscains, puis à d’autres Ordres et aux diocèses individuels.  <o:p></o:p>

    Paul II a été un bon pape sage et énergétique. Il a vécu une vie plutôt mondaine et s’est converti plus tard. Il a réformé l’Eglise. En 1519, il a convoqué le Concile de Trente. Paul II a été le patron de Michel-Ange et d’autres artistes de la renaissance.  <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    St Pie V. 1504-1572<o:p></o:p>

    Sa famille était pauvre, et il s’occupait des brebis. Il n’était pas d’abord très populaire, mais sa piété, son habitue de visiter sept basiliques de Rome à pied, sa charité, lui ont fait gagner petit à petit le Cœur des habitants de Rome. Il a été béatifié par Clément X en 1672,et canonisé par Clément XI en 1712. Il a révisé le Bréviaire et le Missel Vulgate. La Messe Tridentine  a été traduite en plusieurs langues.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Grégoire XV. 1554-1623<o:p></o:p>

    Il a publié les règlements sur les élections papales. <o:p></o:p>

    En  1621, il a proclamé une fête d’obligation pour saint Joseph à la requête des Empereurs Ferdinand III et Léopold I et du roi Charles II d’Espagne.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Saint François de Sales. 1567-1622.<o:p></o:p>

    IL est connu pour son livre "La vie Dévote". François de Sales croyait que l’union avec Dieu pouvait être obtenue dans cette vie par la prière et la contemplation. Il a fondé un ordre féminin.  "La Visitation de la Sainte Vierge.".<o:p></o:p>

    Il a fait des études de loi et est devenu ensuite un docteur en théologie avant de se faire prêtre.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pape Innocent XI. 1611-1689.<o:p></o:p>

    Connu pour sa vie simple et pieuse, Innocent XI était u pape énergique mais prudent. Il a eu à combattre Louis XIV. Le pape Innocent XI a fait de St. Joseph, le patron des missions Jésuites en Chine. Il a été béatifié par le pape Pie XII, le 7 octobre 1956.<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

    Saint Vincent de Paul. 1581-1660<o:p></o:p>

    Saint Vincent rencontre "les pauvres" et décide de consacrer sa vie à leur service. Il fonde la première Confrérie de la Charité à Châtillon en 1625, la Fondation de la Congrégation de la Mission (Lazaristes) en 1638. IL a aussi fondé l'oeuvre des Enfants trouvés. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pape Benedict XIII. 1649-1730.<o:p></o:p>

    Bénédicte XIII a inséré en 1726, le nom de Joseph dans la litanie des Saints. <o:p></o:p>

    Ce pape a préconisé une discipline ecclésiastique rigide et voulait abolir le luxe et l’ostentation parmi les cardinaux. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pape Bénédict XIV. 1675- 1758<o:p></o:p>

    "Ces grâces, ces prérogatives spirituelles de  St. Joseph sont grandes, éminentes, certaines, et exclusivement siennes, <o:p></o:p>

    qu’elles n’ont pas été données à n’importe quel autre Saint. "
    Benedict XIV est connu dans l’histoire comme un savant. Grand travailleur, il était un esprit d’élite et très érudit, peut être le plus érudit des papes "De Servorum Dei Beatificatione et de Beatorum Canonizatione" sont à la base des  procès de béatification et de canonisation. IL a écrit sur la Messe, La Vierge Marie, la Fête Dieu, et quelques Saints.  <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Clément XI. (1649-1721)<o:p></o:p>

    Gian Francesco Albani avait refuse d’être pape, il a donc fallu plusieurs jours pour que les théologiens le convainquent. La fête de St Joseph a été promue au rang de double de second classe par Clément XI. Ce grand et saint pape est mort le jour de la fête de saint Joseph, pour qui il avait une particulière dévotion, et en l’honneur de qui, il a composé un Office spécial, qui a été inclus dans le bréviaire. Sa tombe se trouve à Saint Pierre de Rome. Sa capacité de travail était stupéfiante, il dormait peu et se nourrissait si parcimonieusement que quelques pièces seulement lui suffisaient. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    St. Alphonse Liguori. 1696-1787.<o:p></o:p>

    A l’âge de 16 ans, il obtint le degré de Docteur de la Loi, quand selon les statuts, il fallait avoir vingt ans pour y accéder. Huit fois pendant sa longue vie, il a dû recevoir l’Extrême Onction.  Il devait être pratiquement paralysé à la fin de sa vie. C’était un dirigeant accompli. Sa dévotion au Saint Sacrement et à la Sainte Vierge Marie était extraordinaire. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Marie-Marguérite d'Youville.1701-1771.<o:p></o:p>

    Fondatrice des Sœurs de Charité. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Eugène de Mazenod. 1782-1861.<o:p></o:p>

    St Eugène de Mazenod, "Je trouve mon bonheur dans le travail Pastoral. C’est pour cela que je suis Evêque, pas pour écrire des livres plus encore de flatter les grands e perdre mon temps parmi les riches. Ce n’est pas la façon il est vrai de devenir cardinal, mais si on peut devenir un sait c’est meilleur.?" <o:p></o:p>

    Il était à l’église un Vendredi Saint quand il a eu une expérience mystique, qu’il n’a pas révélé. Il a depuis change de vie. Evêque de  Marseille, et fondateur de la  Congrégation des Oblates de Marie Immaculé, Il était un partisan de l’infaillibilité papale et un défenseur de la doctrine de l’Immaculé Conception de Marie.  <o:p></o:p>

    Le bienheureux Eugène de Mazenod a vécu à la fin d'un siècle de révolution. Il a développé certaines dévotions, comme, par exemple, sa dévotion à la Trinité, au Christ Sauveur, à la Vierge Immaculée, à saint Joseph, aux Apôtres, à l'Église. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pie IX. 1792-1878.<o:p></o:p>

    Il a proclamé le dogme de l’Immaculée Conception en 1854.Il a combattu lemodernisme.  Un des premiers actes du pontificat de Pie IX, lui-même ayant une grande dévotion envers Joseph, a été d’étendre à toute l’église la fête du patronage en 1847,et en  décembre 1870, les vœux des évêques et des fidèles, il a proclamé Joseph patron de l’Eglise Catholique. Et aussi que le 19 mars soit célébré comme double de première classe ‘sans octave à cause du carême’<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Léon XIII. (1810-1903),<o:p></o:p>

    Léon XIII a permis dans certains jours la lecture de L’Office de saint Joseph. Il a promulgué l’Encyclique Rerum Novarum (1891) sur les salaires et les associations de travailleurs. Il est ‘le pape des travailleurs’<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pie X. 1835-1852.<o:p></o:p>

    Son père était un facteur. Pape compétent, avec une force de caractère, Il a favorisé la piété parmi les fidèles et a encourage la sainte Communion fréquemment. Il a aussi  propagé le catéchisme pour les enfants comme pour les adultes. Comme Léon XIII il s’est intéressé aux questions sociales. <o:p></o:p>

    Pie X a approuvé le 18 mars 1909, une litanie en honneur de saint Joseph.  <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Pie XI. 1857-1939.<o:p></o:p>

    IL a donné un essor au clergé indigène et aux missions. <o:p></o:p>

    Le pape Pie XI a publié Divini Redemptoris, une lettre Encyclique condamnant le Communisme. En gratitude pour sa guérison, le pape ajoute à la fin de l’Encyclique : <o:p></o:p>

    « Nous plaçons la grande campagne de l’Eglise contre le Communisme mondial sous la bannière de saint Joseph son puissant Protecteur. »<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Thérésita : la Vénérable Maria Teresa Gonzalez-Quevedo.1930-1950.<o:p></o:p>

    Théresita de la Congrégation Mariale de Madrid, disait :  <o:p></o:p>

    "Le premier pas pour devenir saint, c'est d'avoir confiance et à la suite de s'abandonner à la Vierge pour que Dieu fasse ce qu'Il désire".<o:p></o:p>

    "Je ne comprends pas comment il peut arriver qu'il y ait des personnes indifférentes à la Vierge et qui vivent sans Lui faire appel, car ils se compliquent beaucoup plus la vie".<o:p></o:p>

    Elle ajoutait: "Je suis pleine de dévotion pour saint Joseph aussi. Qu'est-ce que Jésus et Marie pourraient dire si je n'aimais pas ce grand saint?" <o:p></o:p>

        <o:p></o:p>

    Jean XXIII. 1881-1963.<o:p></o:p>

    Le bienheureux Jean XXIII, a été un pape très populaire. <o:p></o:p>

    En 1962, le  nom de Joseph ajouté au canon de la Messe par le "bon pape Jean XXIII" pape Jean XXIII qui disait : "Saint Joseph, je l'aime beaucoup, à tel point que je ne puis commencer ma journée, ni la finir, sans que mon premier mot et ma dernière pensée soient pour lui."Il a convoqué le Concile de Vatican II. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Jean Paul II. 1920-2005<o:p></o:p>

    Un grand pape non Italien. Il a échappé à une tentative d’assassinat et fut grièvement blessé. Il s’est rétabli et a beaucoup voyagé. Ecrivain prolifique, il est aussi l’auteur de plusieurs Encycliques. L’Eglise a toujours accepté la grande dignité de saint Joseph et l’a honoré, comme il se doit. <o:p></o:p>

    Jean Paul II   <o:p></o:p>

    En 1986, le pape Jean Paul II proclame Joseph, gardien du Rédempteur dans l’Encyclique  Redemptoris Custor, <o:p></o:p>

    à cause de l'influence des jésuites.<o:p></o:p>

    Jean Paul II a dit, à propos de la proclamation de saint Joseph comme le patron de l’Eglise :  "Pour Pie IX ce n’était pas un simple geste, car en vertu de la suprême dignité que Dieu a donné à son plus fidèle serviteur Joseph, 'l’Eglise, après la Vierge Marie, son épouse l’a toujours tenu en honneur et lui a comblé de louanges ayant recours à lui dans les difficultés.. <o:p></o:p>

    Suivant Pie IX, Léon XIII a souligné en  1889 que St Joseph était le patron et protecteur de l’Eglise parce qu’il était le gardien naturel chef et défenseur de la Sainte Famille. Il est le gardien de la Sainte Famille car il a été l’époux de Marie et père adoptif légal du Christ En conclusion Léon XIII dit "C’est donc bon  pour la dignité de Joseph que comme jadis il avait toujours surveillé et protégé la Sainte Famille à Nazareth, il défend aujourd’hui l’Eglise du Ciel. <o:p></o:p>

    Aujourd’hui, Jean Paul II enseigne que St. Joseph est le personnage le plus rapproché de Dieu après Marie: "L’Incarnation est précisément le mystère par lequel Joseph de Nazareth a partagé comme aucun autre humain à part la Vierge Marie, la Mère du Verbe Incarné<o:p></o:p>

    Il dit aussi: <o:p></o:p>

    C’est certain que rien ne peut être plus sublime que la dignité de la Mère de Dieu  cependant comme Marie était uni à Joseph par les liens du mariage, il n’y a aucun doute que Joseph a approché comme aucune autre personne ne le peut, la dignité éminente qui couronne la Vierge Marie au-dessus de tous. <o:p></o:p>

    "Dans le passé l’Eglise a recommandé aux fidèles, l’intercession de Joseph pour protéger les familles des dangers. "De nos jours nous continuons à recommander le patronage de St Joseph. "Nos prières et la personne même de St Joseph ont une nouvelle signification pour l’Eglise à la lumière du Troisième Millénaire. Parce qu’il est le protecteur de l’Eglise ; il est les gardien de l’Eucharistie et de la famille Chrétienne. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Les Oeuvres concernant Saint Joseph.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Les Ordres de saint Joseph.<o:p></o:p>

                               <o:p></o:p>

    Sœurs de saint Joseph. <o:p></o:p>

    Sœurs de saint Joseph du troisième Ordre de saint François.  Le Franciscanisme est une méthode de suivre le Christ inspire par les exemples de saint François et de Claire d’Assise. C’est une vie dévouée aux valeurs de l’Evangile. A  l’imitation de Jésus on trouve Dieu d’une façon spéciale parmi les pauvres et les rejetés.  La congrégation préconise le dépouillement. <o:p></o:p>

    Historique des sœurs de Saint-Joseph <o:p></o:p>

    Le monument à saint Joseph érigé devant le noviciat des sœurs de Saint-Joseph constitue un hommage au patron de cette communauté religieuse. La fondation de la communauté des sœurs de Saint-Joseph remonte à 1651 alors que le père Médaille, jésuite, fonde l'institut de Puy. Les buts premiers de cet institut sont de veiller à l'éducation des jeunes filles et des orphelins et au soin des malades. C'est le début des sœurs de Saint-Joseph, sans costume ni clôture, présentes au monde et données à Dieu.<o:p></o:p>

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